Ce post pourrait avoir 3 métros de retard. En vérité, il s’agit de l’émanation d’une déception que je n’arrive pas à avaler depuis un bon mois.
Timbaland est pourtant quelqu’un de très honorable.
C’est grâce à lui et à ceux qui s’en sont inspirés que cheesy R’nB et Pop acidulée ont pu devenir respectables ces dernières années. Dans la lignée des Neptunes et autres producteurs de génie, tout ce qu’il a touché est devenu or. Il a fait d’un minet de boyband une star mondiale à crédibilité artistique indéniable, il a dominé les hit parade mondiaux pendant toute l’année 2007 à travers pas moins de 4 poulains, il est une des personnes grâce à qui commercial, crédible et novateur ne sont plus antithétiques.
C’était avant le drame. Double, le drame :
– 1- Le featuring raté de Timbaland.
La morale de ce clip : c’est pas beau de faire les poubelles de FutureSex/LoveSounds. Tout est pillé, de l’esthétique du clip aux arrangements, en passant par les mimiques et les rengaines chantées par un sex symbol du pauvre.
– 2- Le clip raté de Timbaland.
La morale de ce clip : La francophilie est décidément à la mode, et Timbaland en garde le meilleur. Fous ta cagoule, ça l’a marqué. À ceci près que Mickael Youn était volontairement drôle, lui. Et encore, je ne parle que du clip par pudeur à l’égard de la vulgarité et de la médiocrité de cette chose.
Je crois que le bon vieux Timbo illustre assez bien la légende de la roche tarpéienne, celle qui dit qu’il n’y a qu’un pas du sommet au précipice… Arx tarpeia Capitoli proxima. Ça me fait de la peine, tout ça. Beaucoup de peine.