Good evening Upper-East Siders! Parlons crise.
On nous bassine avec les victimes de la crise – et pourtant, Dieu sait que c’est moyen glamorous, ces gens qui vont se meubler chez Target, ont même pas fait du second-hand clothing un art de la vintagerie, continuent d’avoir des Air Force One aux pieds et se déplacent en métro (comme c’est prolo), de préférence sur des lignes nazes (la G, les JMZ, bref, celles qui ne vont pas ou peu à Manhattan). Bref, du Brooklyn même pas intéressant, ou pire du non-NewYorker!!! Vulgaire.
Aujourd’hui, si vous le voulez bien, avec l’aimable concours du New York Times, nous allons nous intéresser à d’autres victimes de cette vulgarité ambiante, celles du Bailout Plan. En effet, depuis qu’Obama a pour projet de plafonner les revenus des banquiers/autres métiers à pognon à 500 000$, l’inquiétude plane sur nos roles models de l’UES. Comment payer un chauffeur, une nounou, un personal trainer, une école privée, une maison dans les Hamptons, des séances shoppings de dingue chez Bergdorf Goodman et j’en passe?
La palme de l’indécence revient donc à nos sympathiques familles Bass et autres pour ce plaidoyer larmoyant mais néanmoins édifiant. La vie est une chienne les cocos (et moi je fais moins que la nounou ou que le chauffeur de ces gars).