Grâce à un abonnement Netflix tombé du ciel et à un délire obsessionnel sur le cinéma grand public des années 80, j’ai vu Footloose pour la première fois hier (je déconseille à tout le monde Against All Odds: ça se prend pour un “néo-Noir”, ce n’est rien moins qu’un mélodrame soft-porn affreux).
Il est clair que Footloose est un film pour les pieds. Certes, il y a du concept (le pitch : comment vivre dans une ville où il est interdit par la loi de danser?), que ledit concept s’appuie sur une réalité américaine pas forcément lointaine (et vachement neo-con). Mais de fait, les dialogues veulent rarement dire quelque chose, et c’est typiquement le film qui brille par sa superficialité géniallissime, à commencer par ce générique d’ouverture (sans aller jusqu’à parler d’une claque visuelle, ça a été une jolie surprise pour moi). Beauté plastique des acteurs, sens esthétique des scènes de danse, acteurs lookés à mort, c’est indéniablement là que réside le truc en plus de ce film. Parlant de looks, ceux-ci paraissent diablement à la page. Les t-shirt loose de l’héroïne sur son jean et ses talons, le look 501/cravate/cuir/Bowie de Kevin Bacon et pour l’anecdote, une Sarah Jessica Parker super vintage, tout y est. Dire que c’est un film que j’aurais eu du mal à regarder il y a quelques années à peine. Un peu comme pour Fame, le film qui fait mal aux yeux, mal aux oreilles. Le film dont je pensais “couleurs dégueu, synthé affreux, yuuck” mais que je regardais quand même pour la gloire (gloire de quoi? me demande pas, je sais pas).
Bref, signe de tempus qui fugit, ce film est passé du statut de “ringard” à celui de “rétro”. Donc classe. Signe imparable, on en prévoit le remake (de là à en concevoir le prequel du genre “Ren à Chicago”, il n’y a qu’un pas)…
A terme, on en vient à comprendre que cette musique un peu naze et ce jeu d’acteurs un peu surjoué, ces scènes de danse dégingandées et ces looks travaillés-négligés du début des années 80, maintenant, ils sont touchants, attachants. Alors peut-être que c’est à force de vivre à Hipsterland, mais en attendant, moi, le cul de Kevin Bacon moulé dans un 501 épuisé, ses pas de danse d’ado nerveux me font jubiler; pourquoi vouloir refaire le tout avec un insipide Zac Efron ou un insipidissime Chace Crawford?
“pourquoi vouloir refaire le tout avec un
insipideZac Efron ou uninsipidissimeChace Crawford?”Je crois que tu as répondu toute seule à la question…
Ok. Tu veux jouer, on va jouer.
Compare ça:
et… ça…
et cherche l’erreur…
Nan mais c’est d’la triche, là.
Forcément, la deuxième vidéo est un montage bidon: ce sont des images de HSM où Zack chante et sur lesquelles on a collé la musique de Footloose. Donc rien à voir.
La performance, ici, c’est qu’il chante!
Divinement bien, en plus.
Ou presque.
Il peut chanter, Kevin ?…
(En plus, y’a du vert partout sur l’image, on sait que ça joue en sa défaveur…)
*Alerte Mauvaise Foi*
(je voulais surligner les noms, mais c’est loupé…)
Ah mais Footloose c’est un classique du genre. Une pure merveille questions shoes et danse aussi.
Et voilà, maintenant j’ai la musique dans la tête… Je te dis pas merci, hein.
Oh mais c’est une chouette musique!
J’avais jamais vu avant, mais je comprends pourquoi c’est un classique, bien chouette film!