The LOVE symbol

Vous voyez ce truc quand on revient de vacances à la Nouvelle York, où on est content de s’exhiber avec un T-Shirt I Love NY? Eh bien il y a toute une genèse de ce logo absolument passionnante, que je ne développerai pas ici. Mais en gros, l’idée c’est que marketer une ville via un logo, ça se fait et ça peut être efficace. Ca fait appel à l’âme ludique des grands enfants que nous sommes (ça a quelque chose de cynique, non?). Oh tiens, ça me rappelle mes premiers albums photo sur Facebook, en mai 2007 (quand je mettais TOUTES mes photos de vacances), j’en avais un album “I Love NY” pour New York donc, un album “LDN” pour mon passage à Londres (ça faisait comme Lilly Allen qu’était trop-cool), et un album “IAMsterdam” pour mon mois passé à A’dam. Je me croyais fun. Comme 75M de citoyens du monde, finalement. (sauf que j’ai jamais fait le tee I Love NY sur sarouel reboulé et salomés vernies, je m’excuse)

Bon, ceci une fois posé, Philadelphie a peut-être pas assez d’envergure pour avoir droit à son slogan/logo, de prime abord. Sauf à considérer que le LOVE dispersé dans toute la ville aurait cette fonction. Tu vois très bien de quel LOVE je parle, ne fais pas l’innocent.

Oui, je parle de ce Love de Robert Indiana que tu étais trop content de prendre en photo dans Midtown Manhattan et dont tu as acheté un poster à la Tate Modern lors de ton weekend Topshop/Primark à Londres (même que tu avais hésité entre ça et les sérigraphies de Marilyn par Warhol). Toujours est-il que cette sculpture orne tous les lieux en mal de coolitude un peu facile de cette planète, et surtout des Etats-Unis. 

Pour rappel, Philadelphie, en grec, ça veut dire “aimer son frère”. A l’origine, ça glorifiait des pharaons un peu trop incestueux dans l’Egypte ptolémaïque, s’il faut vraiment qu’on cause chiffons, mais surtout ça a valu à Philadelphie son statut de “City of Brotherly Love“, un gentil surnom hérité de la période révolutionnaire, du Congrès Continental, de Benjamin Franklin et j’en passe. C’est d’ailleurs pour commémorer la Révolution américaine que la municipalité a installé le premier LOVE sur la Place John Kennedy (rebaptisée pour l’occasion le “LOVE Park” – un grand sens de l’à-propos, ces cainris). Mais double classe, Philadelphie a eu droit a deux LOVE dans son paysage urbain, un sur le LOVE Park, donc, et un autre sur le campus de Penn:

Enfin, je dis le LOVE Park et le campus de Penn, mais si on prête un peu plus attention…

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South Street


Chestnut Street


encore Chestnut Street

Et je passe sur Gene Chen, dont j’avais visité l’appartement dans Center City, qui avait un LOVE rose métalisé en guise d’horloge… (oui, il s’appelle pour de vrai Gene Chen, mais 1/à mon avis, il y a beaucoup de Gene Chen dans ce pays, donc je ne viens pas de détruire l’identité d’un brave homme, et 2/Gene Chen est une des plus jolies allitérations du monde, je pense). La ville est submergée de LOVE, donc, et je pense qu’il n’est pas pertinent d’attribuer ça à Ben Franklin. Non. Ça marche parce que c’est trojoli.

On est en plein dans le syndrome de l’art pop à gonzesse: c’est facile, graphique et visuel (et puis y a écrit “love“, donc caution girly), en même temps, ça se trouve dans des musées, donc ça fait intello-arty. Et passer pour une intello arty quand on est girly, c’est un peu l’enjeu d’une vie.  En fait ça me rappelle mon gag préféré dans Buffy : c’est quand les Freshmen de UC Sunnydale se font assassiner puis dépouiller par un gang de vampires. Quand les vampires inventorient leur butin, ils foutent à la poubelle les décorations murales qu’ils trouvent très nazes et qui consistent en deux catégories: des posters du Baiser de Klimt, des posters des Nymphéas de Monet (a-t-on déjà signalé sur ce blog que Joss Whedon est trop drôle?)

Il s’avère par ailleurs que le LOVE park est un énorme spot légendaire de skaters dans Philadelphie. C’est d’ailleurs depuis cette époque que le LOVE est l’emblême de la ville. Ce parc, cette sculpture, c’était le point de ralliement d’une contre-culture dans les années 80. Genre l’hypercentre des seigneurs de Dogtown version East Coast, jusqu’à l’interdiction de faire du skate en 2008 – maintenant, c’est juste un parc moche et glauquissime où weirdos et ados font des photos cheum.

Toujours est-il que si nous résumons: Art pop facile un peu girly + référence de “sk8er”… On tient un vrai vrai combo de l’enfer, les amis. (paging Avril Lavigne…)

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52 thoughts on “The LOVE symbol

  1. “Vous voyez ce truc quand on revient de vacances à la Nouvelle York, où on est content de s’exhiber avec un T-Shirt I Love NY?” => non mais je ne désespère pas que ça arrive un jour! :D

    Sinon je sais que ce n’est pas le sujet de l’article mais moi à Paris j’avais vu le NY du “I love NY” écrit tout proprement barré avec Paris écrit en mode “graph” en dessous.

    Et euh…en fait comme culturellement tu es à un niveau largement supérieur au mien, je n’ai rien d’autre à dire (ah oui pour parler de chocolat chaud y’a du monde mais quand il faut parler culture y’a plus personne! :D)

    • Hey mais je fais pas genre je suis à un niveau culturel supérieur à qui que ce soit, juste j’aime bien me la jouer parce que j’habite aux States (yeah man, yo bro, my men and my women, tout ça quoi)
      Moi, le logo I Love NY, je l’adore mais disons qu’aux US, ça fait un peu beauf de le porter. Et puis faut dire que je l’ai beaucoup beaucoup beaucoup vu, main’nant. C’est comme pour tout. Les Ricains adorent les t-shirts à inscriptions franchouillardes en ce moment, je te dis pas la touche porté à Paris…

  2. En fait je te suis aussi sur twitter donc j’ai vu ton tweet et je me suis dit que mon comm avait peut-être été mal interprété et me revoilà… :)

    Tu sais si je lis ton blog c’est que j’aime bien! :) Je ne pense pas que tu fasses genre d’être à un niveau culturel plus élevé que le mien, je pense que tu ES à un niveau culturel plus élevé que le mien! :D

    Mais justement je me cultive un peu ici! :)

    • Ah mais t’en fais pas, je connectais ce que tu disais à un commentaire sur un forum disant que j’étais hyper prétentieuse, je disais pas que toi, tu le disais! Bon, après c’est vrai que j’ai vu toutes les saisons de Buffy (et celles qui étaient vraiment bien deux fois) donc ça doit compter culturellement! De là à dire que le niveau culturel est inversement proportionnel au niveau social eu égard au nombre de samedis soirs passés devant M6 et non avec des potes, eh ben… :D

  3. En France, ça se décline en “Amour” écrit un peu partout deci delà, au stencil
    mais, damned, j’ai oublié le nom de l’artiste créateur de la chose –

    ceci dit c’est pas du tout équivalent, dans l’usage – il est vrai

    je sais pas si y a des équivalents….les lions coloriés à Lyon/Berlin/Venise? mais c’est pas vraiment des logos ; par contre c’est arty-pof-pof et c’est achement pris en photo
    Pour les UK, j’aurais tendance à voir dans leur utilisation de Union Jack quelque chose d’assez proche….mais en fait quand tu reviens de Londres, ce qui prouve que tu étais vraiment à Londres, et dont tu peux être fier parce que so british, c’est plutôt une carte postale en forme de tête de la Reine d’Angleterre/LadyDi/Charles

    Ptet qu’un jour, si Paris est à la dèche complet, ils ressortiront un “Fluctuat nec Mergitur” version graphisme des années 2020/30/40 ?

    • Lady Di <3 <3 <3
      Sinon, ouais, je pense assez que l'Union Jack est le pendant du I Love NY (le drapeau US fonctionne moins bien). En fait, je crois que les slogans de ville c'est un vrai marché – ma pote Lise voulait faire un article dessus mais je sais pas si elle l'a fait finalement. Le développement du I Love NY c'était pendant la grande dépression, où la municipalité était déficitaire (genre ça a sauvé la municipalité de la banqueroute de commercialiser ce logo) – y avait un petit film dessus à l'expo graffiti de la Fondation Cartier. Mais pour revenir à Paris, je sais pas si y a des équivalents, en effet… Un logo populaire, non. Un symbole… y a la Dame de Fer, quand même (et je te jure qu'elle marche à bloc chez Urban ou à Topshop!)

      • ouaip, je me rappelle bien ce que tu m’avais expliqué à l’expo à la fondation Cartier, c’est justement à ça que je pensais en parlant de “dèche” (90’s slang, isn’t it?)

        Pour la dame de fer, ouais, ben ouais. Et je te crois pour le succès. Moi-même, à noël, j’ai failli craquer pour une tour eiffel illuminée qui change de couleurs vendue aux abords du Trocadéro pendant les vraies illuminations
        (et j’avoue que la première fois que j’ai vu la bête, j’étais plus que surexcitée, l’ayant vu toute mon enfance en tout petit sous format tour eiffel en plomb offert par un ami des parents à son retour de Paris)
        (on peut en conclure que pour les provinciaux – enfants certes – la tour eiffel c’es comme I love NY ; même esprit cadeau, même esprit j’y étais)
        (on peut aussi en conclure que ça marche sacrément bien pour construire l’imaginaire les petits objets décoratifs venus d’ailleurs)

  4. En fait, je crois que le Love symbol ( je ne peux m’empécher de penser au 1m57 de Prince en disant ça) est à la déco girly/arty ce que les photos de Doisneau sont aux calendrier : une plaie…

  5. Enfin je dis ça, mais j’ai eu un poster d’Audrey Hepburn sur ma porte quand j’étais erasmus en angleterre, je l’avais acheté à la foire des freshers de mon lycée et j’étais trop fière…

    • Ouais mais je respecte dans un sens (il faut que jeunesse se passe, tout ça). Par souci de me démarquer, j’avais un poster Taxi Driver et un autre de Franz Kafka (et ma coloc à Lyon (Nyfah, cf. supra), elle avait le Chronos qui mange des bébés de Goya). Je sais pas si ça a pas contribué à me rendre à moitié dépressive pendant quelque temps.
      Bon, et puis tant qu’on en est aux confessions, j’ai plusieurs miniatures de couv’ du New-Yorker (c’est très Audrey Hepburn friendly, ça)

      • je n’arrive pas, du coup, à comprendre mon poster Pierrot le fou – feu Lyon

        NB : on était dark non étant jeunes?
        huhuhu

        • Je crois qu’on voulait faire “intello-arty mais pas girly”, en fait. Non mais Taxi Driver au-dessus de mon lit, quoi…
          Je crois que même, pour compenser tant de glauquerie, j’avais acheté une affiche super-niaise de chat dessiné. Genre un truc que je cautionne pas du tout mais, comme on dit sur les blogs-mode, ça “calmait” le total look de la chambre…

          • Dans le genre arty-pas girly vu et revu il y a aussi Le Cri de Munch…
            Et pour moi les tshirts New York ça me rappelle les 80’s quand j’étais petite et que ma maman me rapportait des tshirts avec l’Empire State Building en fluo ou des trucs avec la grosse pomme.
            Je crânais grave dans la cour de récré avec ça…

            • Le Cri de Munch risque de pas mal proliférer avec l’expo de la Pinacothèque (remarque, celle-ci se veut “Munch n’a pas fait que le Cri, les mecs”)
              Ce que tu dis, ça me fait penser à ce T-shirt que ma mère m’avait rapporté d’Australie, avec un Koala dessus. A l’époque, je le portais, puis je l’ai rangé dans la catégorie super ringard, mais là, d’un coup, je em dis qu’entre Simone de Bougeoir, les loups qui hurlent à la lune et l’air du temps d’une manière général, ce T-shirt est peut-être la chose la plus cool du monde. Va falloir que je fasse de la spéléologie dans mes cartons de vieux vêtements, moi…

      • Oh la, Le Goya dans ma chambre ça me ferait fair des cauchemards monstre… Et oui il faut que jeunesse se passe, ça me fait flipper d’ailleurs quand ça ne passe pas chez certains. Y a pas pire de découvrir qu’une fille de plus de 20 ans a un poster d’Anne Geddes dans sa chambre… Ca fait bcp plus peur que le Goya pour le coup!

        • Oulà oui, Anne Geddes, il faut pouvoir avoir une très très bonne explication, sinon, c’est interdit!

          ps: ton adresse mail m’a fait sourire :)

  6. erk. ils font pas le même en UGLY?

    dans le genre symboles de ville dépassés par eux même, y a aussi l’histoire de l’ampelmann/ampelfrau à berlin, les petits bonshommes des feux routiers devenus des vrais stars, de la ville et du marketing.
    ils mélangent le côté politique (symboles de l’OStalgie, nostalg
    le côté, nan nous enlevez pas nos bonhomme, ils sont trop cutes (trop “zus” devrais-je dire)
    qui après s’étend à toute la ville pusi devient un truc d’objet souvenir. moi j’ai un briquet avec. ben je le kiffe, mon briquet. là, on est carrément dans le mélange de la culture plus roots, underground (c’est berlin, pas londres) d’un truc plus ( mélangé à un truc mignon (ah mais regarde le petit bonhomme avec son chapeau) qui fait que plein de gens l’adorent, poru des raisons différentes.

  7. ah mais qué paso?????????????
    mon message s’est tout mélangé alors que j’avais ni fini ni relu (je crois que c’est un complot anti communiste). j’ai dû au moins appuyer sur F224 pour faire un tel carnage. (j’ai qu’à pas écrire direct dans la case et faire mon vernis en même temps, on est d’accord)

    du coup j’ai la flemme de remettre dans l’ordre et de finir ma démonstration mais l’idée c’était:
    ampelmann = politique + arty+ cute + cool.
    très métonymique de l’image qu’à berlin en ce moment ici quoi.

    • J’ai effectivement pas compris tous les détails, mais je vois l’idée. J’irais bien à Berlin, ça manque à ma culture. Je viens de regarder l’Ampelmann sur Google Images, c’est vrai qu’il est chou! Dans l’absolu, ça a effectivement un côté politico-historique, et un côté mobilier urbain désuet, je trouve ça moins gerbant que le plan “oh c’est de l’art, eh mais c’est si mignon, tiens mais ce serait pas trop COOL que je l’affiche dans ma cuisine?”. Ew.

  8. J’imagine qu’avec le développement de la communication, les concepts d'”images” et le développement du tourisme, chaque ville essaie d’avoir un “symbole” identifiable par tous et plus ou moins bien intégré par ses habitants…
    Il est évident que ça correspond aussi à “l’état d’esprit” de la ville, je veux dire, évidemment, Berlin est la capitale européenne de l’underground, alors entre l’ampelmann, les mini Fernsehturm, on trouve des symboles “ostalgique” (en plus à fond dans le revival 70’s, cf le come-back du polaroid). Ici, par exemple, à Bordeaux, c’est évident que le symbole de la ville ne sera pas un truc jeun/fun mais plus bourgeois / vieux, genre une bouteille de vin ou un canelé.

    Après, est-ce qu’on investit l’image de la ville sur le symbole, ou le symbole est-il porteur de l’image à la base ?
    (Vous avez deux heures)

    • Ben je crois que ça fait partie de l’image de marue d’une ville, oui. A part ça, je peux pas en dire grand chose, mais je crois me rappeler que quand Amsterdam avait ce IAMsterdam en géant sur Museumplein, ça avait eu pas mal de succès, par exemple. Ca crée un truc “jeune”, quoi. C’est juste dommage qu’une ville sympathique comme Philadelphie soit associée au visuel le plus galvaudé de l’Art pop…
      Pour ta question “Dissertation numéro 1. Concours de l’Agrégation. Philosophie.”, on va dire que je sèche, hein ;)

    • ce que tu dis sur le besoin d’une ville de définir son identité à travers un logo, me fait penser à une de mes cours de marketing de la culture, où on avait dû bosser sur la question “Les musées sont-il des marques?”. Et indéniablement, c’est très cool de se balader avec un sac qui porte le logo du Moma ou du Met, les logos des grands musées mondiaux sont imprimés sur des produits dérivés etc…
      Indéniablement les villes vont suivre ce genre de trajectoires…

  9. la question que je me pose suite à la discussion tee-shirt ci-dessus, c’est “quand est-ce que les tee-shirts waikiki vont revenir à la mode?”

  10. Bonjour !

    J’ai découvert ton blog par l’intermédiaire d’une amie, et je voulais juste te dire que je le trouve très agréable à lire ! J’aime beaucoup là façon dont tu écris, et si ça ne te dérange pas, je vais te mettre en favoris dans mon blog (bon je me doute qu’en général ça ne dérange personne, mais on ne sait jamais).

    Bonne continuation pour la suite, en tout cas moi, c’est sûr, je repasserai.

    • Ah bah merci c’est gentil! Dans ces cas-là, je me demande toujours qui a conseillé mon blog et comment il/elle le connaissait (je suis une habituée du 3 lecteurs par mois c’est pour ça)

  11. Héhé! Bien vu (ca, c’est pour le fond)
    Pour la forme, j’suis content que t’aie parlé de ce spot comme d’u haut lieu skateboardistique qu’il fut. Mes premiers émois pour la planche à roulette, c’est à ce Love et ce spot de fou que constitue cette place. Allez, pour le plaisir: http://www.youtube.com/watch?v=uMRwKBrJ_UU

    • Ah merci pour le lien! Comme quoi, je savais que j’avais un lectorat girly potentiellement sensible à ce LOVE, j’ignorais qu’il y avait des skaters dans l’assistance, eheheh!

      • Ex-skater (les aléas du sport de con et la chirurgie consécutive m’ont privé de la gloire qui m’était promise)(mon cul oui)
        Tu remarqueras que je suis moins sensible aux posts sur les fringues…(que veux-tu, je suis hip)(ou juste un beauf, c’est selon)

  12. Haha et la vidéo de ce run HA LLU CI NANT de Stevie Williams… (internet est formidable)

    (comment ça, “rien à foutre d’un guignol sur une planche à roulettes”?)

  13. Salut Virgo! Je suis arrivée sur ton blog un peu par hasard, et j’aime beaucoup ton style. En lisant tes archives des derniers mois, j’ai vu que tu étais en doctorat aux Etats-Unis, ce qui est aussi mon cas, et je me demandais dans quel domaine tu étais, si c’est pas trop indiscret ;)
    En tout cas, t’es dans mes bookmarks, je reviendrai c’est sûr!

    • Ah merci c’est gentil! Concernant ce que je fais, pas que ce soit un secret ou indiscret ou quoi, mais une tendance de fond me fait penser qu’il vaut mieux pour moi que je continue à dissocier mon blog de mes activités professionnelles. Donc ne le prend pas mal, mais je préfère ne pas trop en dire, histoire de pas mélanger les genres (remarque qu’en cherchant bien dans les archives, tu devrais pouvoir trouver tout plein de détaux!)

    • Ah mais oui! Dieu sait que c’est pas mon genre 1/de connaître ce genre de choses tôt, 2/de me la jouer “tain mais je connais ce truc” mais Oh Putain, je connais ce truc depuis que je suis au collège! Genre je me rappelle, c’était quand j’étais en 5e ou en 4e, j’avais fait un photocollage avec plein de trucs relatifs au Sida, et j’avais notamment le LOVE et le AIDS qui se répondaient.
      Mais à part ça, j’étais pas du tout dark, hein, à 13 ans. J’étais juste fan de photocollages, je crois bien.

  14. Pingback: Un post avec beaucoup de bras levés « Virgoblog

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