Est-ce que ça se passe comme ça au Québec?

Depuis mon retour en France, on me serine en permanence, sur un ton agacé, que la culture française est victime d’une attaque de l’anglicisme de 50 pieds. J’aurais pu me vexer si, contrairement à ce que je vous inflige sur ce blog, je ne faisais pas scrupuleusement attention à limiter mes recours à l’anglais dans mes conversations quotidiennes (car, et c’est bien connu, y a rien de plus moche que l’anglais parlé avec l’accent français). Cela étant, passé l’Atlantique, c’est vrai que le franglais blogosphérique agresse et interpelle. Curieusement (ou typiquement, peut-être), on observe un contraste assez net dans le mode de recours à l’anglais (culturel ou lexical), et les conséquences qui s’ensuivent (à savoir que, comme d’habitude, c’est celles qui en parlent le moins qui ont la plus grosse). Y a ceux qui parlent de l’anglais comme culture, ceux qui causent en anglais pour le style, et dans tous les cas et chaque catégorie renferme son lot de réussites et d’échecs cuisants. Typologie.

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– les anglicistes

Difficile de parler de l’anglais dans les blogs français sans s’arrêter une seconde sur ce petit groupe. Les anglicistes, britannophiles, parfois (souvent) profs, ont un mépris à peine voilé pour l’Amérique, et pour tout ce qui pervertit la belle langue de Shakespeare d’une manière générale. Elles aiment l’Histoire, les belles lettres, ont une P.A.L. (pile à lire) et sont invisibles sur leurs blogs, au profit de photos d’acteurs ou actrices d’auguste beauté. On les détecte assez immédiatement par des références à peine voilées, qui à Jane Austen, qui aux sixties londoniennes, plus récemment aux Tudors, beaucoup plus rarement aux Girls Aloud ou à Lily Allen, car tout n’y est que bon goût, esthétique feutrée et distance ironique.

Ce sont celles qui maîtrisent sans doute avec le plus de précision la langue, et par respect pour celle-ci, ce sont aussi celles qui l’utilisent avec le plus de parcimonie – c’est un peu trop une forme de vulgarité putassière venue d’Amérique, quand on y réfléchit – cependant je fais partie de ces gens qui pensent que les Anglais ont le savoir, mais les Americains détiennent le cool. Parfois, elles y ont recours pour le titre d’une note, et souvent, il s’agit d’une tournure idiomatique grammaticalement correcte. Est-ce un fuck you élégant à celles et ceux qui font portnawak avec l’angliche dans leurs non-blogs? On ne l’a jamais vraiment su.

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– les américanistes

Les popeux, les expat’, l’envie de couleur locale et l’étalage de savoir pourraient résumer cette catégorie. Le titre est anglais, souvent une référence à une chanson culte, une citation trop wow tirée d’une série ou d’un film, ou un idiotisme souvent argotique tiré de la vie courante que seul un mec qui vit/a vécu dans le pays est en mesure de comprendre (peut-être aussi un peu pour montrer aux anglicistes que l’anglais crade est aussi canon). J’arrive toujours pas à décider si c’est puant ou si ça crée une forme de couleur locale. Les textes sont émaillés d’anglicismes, d’un français pas toujours génial, et ça interjecte en anglais dans tous les coins à base de “oh boy”, “srsly?” ou autres “WTF”. A leur (ma) décharge, ça participe souvent d’une vraie difficulté, quand on vit dans une autre langue que la sienne, de passer de l’une à l’autre. Par ailleurs, ça teinte le récit d’une couleur locale un peu facile mais toujours appréciable. Quand on est habitué à causer avec des Américains et qu’on fournit un effort quotidien pour faire disparaître toute trace de tournure trop scolaire ou de faute langagière et culturelle qui nous catégoriserait “touriste”, on n’a pas trop envie de faire le chemin inverse, à vrai dire. (et puis vous savez, quand j’étais aux Pays-Bas, j’avais bien fait tout un post sur le hagelslag – c’est tellement bon, le hagelslag)

Tout ça s’intègre de toute évidence dans un programme culturel. Ça affiche la couleur américanophile, et un culte voué à la culture populaire et/ou underground venue d’Amérique, aux séries enfin regardées en VO et sans sous-titres, à l’attitude de fanboy qui redécouvre ses groupes préférés et au spectre de l’intraduisible. Finalement, on se retrouve dans une espèce de cercle auto-alimenté culture pop/culte de l’anglais idiomatique. Mais c’est lourd, à force. Le cycle des tendances est ainsi fait.

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– celles du fond de la classe, qui n’ont jamais ouvert leur Apple Pie 4e LV1 (et qui faisaient Espagnol en LV2)

Un beau jour de printemps 2008, la jolie Betty, voyant ses statistiques et ses commentaires gonfler, décida de reprendre l’idée (formidable!) de Garance Doré, qui, pour satisfaire l’ampleur internationale de sa page web, s’était adjoint les services d’un traducteur. Seulement Betty, encore aux balbutiements de ce qui deviendrait l’un des blogs mode les plus lus au monde, s’en était tenue à faire des trad maison (ce que, de toute évidence, elle continue de faire), quitte à faire de mignonnes petites erreurs (fringe au lieu de bangs, ballerinas au lieu de flats, par exemple) ou autres très vilains gallicismes sooo frenchy. Depuis ce jour fleurissent les blogueuses mode qui lui emboîtent le pas. J’en déduis qu’elles doivent vivre dans un univers totalement parallèle où leurs 235 lecteurs par jour (je critique pas, j’en ai autant, ou à peine plus) ont l’envergure des 40000 visites uniques des sus-nommées. J’arrive pas à savoir si c’est gentiment naïf ou franchement prétentieux. Pour les moins ambitieuses (ou les plus réalistes), elles ont compris que ponctuer son texte, comme le fait si bien Punky B, de quelques tournures et expressions made in Gossip Girl, ainsi que d’un titre anglais, suffirait à rendre pointues les notes, le blog, et donc le style. Malheureusement, ça pique souvent les yeux. Pas plus tard qu’aujourd’hui, j’ai vu qu’une demoiselle avait “readen a fantastic story” (larmes), quand une autre parle de son “pinky short” (alors que si elle avait eu un “short rose”, elle aurait juste fait une faute de goût) – et encore une autre décrit son blog fouillis de “brothel on line”. Et quand elles partent à New York, je vous dis pas le massacre à la tronçonneuse du billet qu’elles ne prennent même pas la peine de mettre en français. Je ne leur fais pas l’insulte de penser qu’elles ont utilisé le traducteur Google, mais je les enjoins à essayer déjà de s’exprimer correctement en Français, ce sera une première victoire. Sincèrement, je me demande ce qu’une lectrice anglophone pigerait à tout ça. Ergo les traductions sous acide de Vaness la Bomba.

Naturellement, dans chaque catégorie, il y a à boire et à manger. Pour certains, les premières sont d’un ennui à périr, les seconds sont snob et pas très intéressants (pour qui se prennent-ils/elles) et les troisièmes devraient s’en tenir aux photos de vêtements. Sauf le talent, oui, je sais bien. Quand on en arrive à ce degré d’évolution langagière, où le texte proposé n’est plus vraiment français, mais certainement pas anglais, à des textes interstitiels où la maladresse n’est pas encore assez auto-assumée pour qu’on puisse parler de style délibéré (sauf les trads de Vaness qui dans le style écriture automatique sont un délice), que faire? Soupirer, consterné, en se plaignant de ce mal si français, qui consiste à rejeter tout et son contraire par intervalles de 2 ans et demi? (quand ce n’est pas sa propre langue, c’est la nouveauté mais où-va-t-on?) Envoyer chier la blogueuse qui, avec son ton de professeur, n’apprécie même pas la démarche d’essayer de communiquer dans une autre langue que la sienne (en même, tu sais ce que dit Yoda?) Ou accepter pudiquement que le monde ne soit pas prêt et s’en tenir à ce qu’on sait faire?

Et moi alors? Ben je crois que je viens de faire mon autocritique (elle est présente dans tout ce post). Ceci dit, mon anglais est correct. (wouh wouh wouh) – un jour, je vous raconterai la plus grande honte de ma vie, c’était en Troisième, je m’étais vantée un peu fort, j‘aurais voulu disparaître juste après.

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57 thoughts on “Est-ce que ça se passe comme ça au Québec?

  1. Betty ne vaudra jamais Nelly/Claire du blog Complaisance, qui a écrit un jour d’été

    it not break three legs to a duck (qu’elle a corrigé depuis en it doesn’t break three duck’s legs)

    ou bien dans sa dernière note

    you have one week to inscrire yourself

    C’est un peu ma nouvelle héroïne.

  2. moi j’aime vachement les américanistes . Y a de la couleur locale, du voyage, c’est un peu le Bronx ou L.A. sur ton écran et ça c’est sympa. Et vu que mes bookmarks de blogs sont rangés dans un tag “divertissement” (oui je suis ce genre de personne, désolée), eh ben je dis oui à la facilité, ouala.

    ce que j’aime pas trop (virgo, je sais pas si je t’avais bien expliqué en fait) c’est de transposer des tournures américaines en français. Parce qu’après tout l’argot français il est quand même méga bon mais super oublié aussi, alors on devrait tous revoir les vieux films avec les dialogues de michel audiard c’est tellement bon. Amen.

    • C’est vrai que l’argot français a du bon, mais je suis sûre qu’il va connaître un vrai renouveau sous peu, j’y crois à fond (de toutes façons, le recours à l’anglais se tire tellement une balle dans le pied, ces derniers temps…)

  3. Han oui les traductions de Vaness la Bomba devraient d’ailleurs remplacer cette saloperie d’Apple Pie! (mais il est vrai qu’elle est en passe d’être rattrapée par Betty).

    Sinon je me fourvoierais (si j’avais une ligne éditoriale?) (mouaha ligne éditoriale) dans les roastbeefistes – vu que j’en ai adopté un.

    Bonne continuation, encore un article intéressant!

    • Dans les nouvelles méthodes de langue, ils utilisent des extraits de Buffy, maintenant – c’est cool!

      Tu t’appelles Petticoat, ça te vend un peu déjà ;)

  4. Titre d’un article fin aout sur le blog complaisance: “To live happy, live hydden”.Je me suis dit c’est pas possible, c’est moi qui suis à coté de la plaque et Hydden est le prénom d’un nouveau mannequin suédois trop trendy. Et bien non.

  5. Je suis siiiii d’accord avec toi ! Je ne dis pas que mon style à moi est irréprochable, mais je suis tellement agacée par les filles qui ouvrent des blogs sans savoir écrire, même un minimum…

    • En effet, c’est pas ce que je cherche à dire (mes posts sont bourrés de fautes, et je m’en rends compte, mais j’ai souvent la flemme de corriger). Et là, je m’amuse de l’anglais de certaines, mais des fois, même le français est scandaleux!

      • je parle surtout du français, parce que je n’ai pas le niveau nécessaire en anglais pour vraiment juger les autres… C’est aussi pour ça que je trouve les réflexions de ton article sur l’utilisation de l’anglais très intéressantes, en plus du fait que tu écris bien, et qu’une fois de temps en temps, ça fait plaisir, ma foi !

        • Oh ben c’est gentil, ça! T’inquiètes, pour le français, elles sont pas en reste. Il y en a une qui “aménage à Toulouse” (ou bien elle bosse pour la DATAR/comme décoratrice d’intérieur et je suis une mauvaise langue). Une autre s’est “déclinée” devant la perspicacité de son mec. Hum.

  6. Pingback: Tweets that mention Est-ce que ça se passe comme ça au Québec? « Virgoblog -- Topsy.com

  7. Bonjour Virgo,
    je ne connaissais pas ton blog, je viens seulement de lire ce billet, et pour continuer dans les banalités, j’aime bien ! Par contre, en bonne poupouffe, je vais critiquer : quand il y a un troisième, le second devient un deuxième. Voilà. Pouvais pas m’en empêcher, tu as le droit de venir commenter ma prose ignoble à ton tour. (tout ça est terriblement bien vu, qu’ajouter ?)

    • Rha c’est vrai, qu’est-ce que j’ai pu me faire corriger sur celui-là! J’ai toujours trouvé que second sonnait plus joli que deuxième. Mais c’est pas une raison. Pfiou, on s’en sort pas!

  8. Moi pareil, mais j’ai eu un prof traumatisant en 2e année de DEUG qui nous reprenait systématiquement sur ce genre de choses. Par conséquent, j’ai intégré le genre de choses et je reprends les autres. Pas drôle sinon. ;-)

  9. Et puis il y a les blogs des chartistes avec un latin dégueulasse et de l’ablatif absolu à toutes les sauces parce que ça fait très “emblème de la latinité”. His rebus perfectis, Caesar transivit flumen, et toutes ces sortes de choses.

  10. Bon moi j’ai fait une citation de Jane Austen dans mon dernier article alors je devrais avoir quelque chose à dire. Mon anglais est correct mais pas exceptionnel. Je suis devenue sur le tard une britannophile convaincue, mais je trouve quand même ça cool d’écouter les vieux albums de Sheryl Crow. Je suis pas fan de télé réalité en général, ni en France ni sur MTV mais j’ai rien contre les USA et je trouve que San Francisco est la ville la plus cool du monde. Bref je mange des bagels comme tout un chacun…

    Ce qui me dérange le plus dans cette avalanche d’anglais, c’est que ça donne une sorte de langue unique de la blogosphère. C’est navrant. Au départ les blogs dans ma tête devaient être tous différents et au final, non. Tout le monde se copie hein, mais parfois c’est un peu trop à mon goût même si j’en fait pas un mélodrame à la Tshirt Zara.

    Et puis bon j’ai jamais lu le blog de Betty, alors de là à aller cliquer sur l’onglet In english… Elle a certainement le lectorat pour traduire même dans un anglais hésitant ce qu’elle raconte puisque Lourdes Leon lit son blog ( Mais que raconte t’elle ? y a que des photos et 3 demi lignes de texte, non ?)( Ah oui et Lourdes est en lycée français)(donc bon logiquement, elle lit en français)

    Alors que toutes les BDM de 17 ans et demi, elles sont lues par 376 pages vues le 27 avril quoi. Faut arrêter la melonite un jour, ça peut plus durer! Si encore il y avait un pseudo second degré, mais là c’est navrant de comme j’me prend au sérieux avec mes sandales cloutées Zara… et c’est désolant, navrant et d’autres mots en “ant”.

    Pour le coup des traductions littérales, bordel même si j’ai rien branlé au collège, je sais que les expressions ne sont pas les mêmes en français et en langues étrangères depuis la sixième. Donc j’ai très peur pour l’avenir de mon pays…

    Voilà pourquoi je ne lis pas de blogs de mode je crois, c’est une sorte d’inculture en barre qui m’effraie…( Enfin je suis méchante, y a des références à des titres de chansons dans les titres)

    • Avoir un blog intitulé “Effusion of Fancy” et une adresse mail renvoyant à une des héroïnes les moins connues de Jane Austen te classe d’office en catégorie 1!
      Je comprends ton agacement sur cette inculture générale et c’est vrai que ça me consterne de plus en plus aussi. J’ai commencé à lire les blogs mode à la grande époque du forum de Caroline Daily (que tout le monde trouvait insupportable alors, et avec le recul, j’avoue que je me suis radoucie à ce sujet). Le blog de Betty était à peine connu. C’est vrai que depuis elle a largement l’audience justifiant les trads de ses posts (mais je maintiens qu’elle doit aussi avoir les ressources financières pour embaucher un traducteur qui fasse ça un peu plus proprement). Maintenant, y a de moins en moins de texte, mais à une époque, elle mettait de sacrées tartines.
      Je sais pas si les BDM témoignent d’un nivellement culturel par le bas, partant du principe que certes, un blog n’est pas toute une personne/nalité (Pandora, si tu nous lis…), mais que la façon dont on écrit nous correspond malgré tout, ou juste de l’extrême jeunesse/naïveté de leurs auteurs. Malgré tout, ce milieu blogosphérique, surtout la mode, concerne de plus en plus des lycéennes/niveau bac/jeunes étudiantes, et n’est pas Tavi qui veut, niveau esprit.

  11. “les Anglais ont le savoir, mais les Americains détiennent le cool”.

    Vu d’ici, ça marcherait aussi bien un cran plus loin avec East et West Coast :-) (les Anglais tombant alors dans une sorte d’ignorance lointaine et passive, mais quand même teintée d’un peu de mépris (pour le non-cool) et d’infériorité (pour le so-smart))

    • Ah c’est sûr que peu d’anglais roulent en Mustang décapotable, cheveux au vent, sur un bon vieux standard des Beach Boys… (mais pour l’East Coast, je peux pas être d’accord ;) )

  12. JE retire ce que je disais sur Betty, je viens de lire ses traductions et OMG, c’est pas ce qu’elle a fait de mieux… elle devrait payer un traducteur, ça ne peut que la desservir un truc pareil… On dirait moi en 3eme

    • Ben oui ça fait pas très pro, tout ça, c’est dommage, alors qu’elle a un style pointu et un layout qui a de la gueule sans trop en faire, ça l’enfonce…
      Sachant que les lecteurs anglophones sont trop polis pour faire une remarque (et de toutes façons, je suppose que les gens s’en tiennent aux photos). Faut vraiment qu’elle applique la méthode Garance…

  13. Bah en tant que wannabe pétassista, je suis bien obligée de truffer ma prose de termes anglais qu’un anglophone ne comprendrait pas (ou du moins n’utiliserait pas pour parler de ça) mais normal, j’adopte un code, une attitude. Et j’avoue que ça me fait super marrer. Au boulot, c’est exactement la même, j’ai fait un article dessus. Au point qu’on ne parle plus franglais mais plus englais, en gros, on prend un mot anglais qu’on francise (typique : forwarder un mail)et à l’arrivée, on a droit à un charabia qui n’est compréhensible que par les gens du milieu. Mais certainement pas par un Anglais ou un Français ne travaillant pas dans notre sphère.

    Et sinon pour le short rose : hého !!

  14. En effet, beaucoup de blogueuses ont l’air de penser que parsemer ses phrases de termes américains, ça fait “cool”.
    Le problème, lorsque ces expressions sont mal employées, c’est que ça fait vite Jean-Claude Van Damme …

    • Oui, en fait, si les expressions employées l’étaient à bon escient, ce serait peut-être un brin agaçant, mais c’est tout. Là, c’est juste risible et décrédibilisant… Too. Bad.

  15. Hello, j’ai honte de poser cette question mais ça m’intéresse vraiment: qu’est ce qui te choque chez “brothel online” ? Le fait que ce ne soit pas idiomatique ? Parce qu’après tout, la langue anglaise est assez malléable et je vois de nombreux trucs qui paraissent pas très très correct sur des blogs d’américains pures souches.

    • Euh, le fait que ce ne soit pas idiomatique est gênant en soi, mais là, c’est surtout une aberration. La fille veut dire, dans son texte français, que son blog est bordélique, donc fouillis. En anglais, elle dit juste que c’est une maison close et elle accueille les gens sur un site de prostitution en ligne. En fait, c’est à mourir de rire!

      • Mmmh oui forcement, je ne savais pas que brothel s’utilisait dans ce sens. J’ai vu que sur funculturepop tu cherchais à regarder hellcats, je suis presque sure que le pilot est sur sidereel ou tu peux le télécharger en tapant des trucs simple genre hellcats megaupload dans google.

        • Merci, je vais essayer ça alors. C’est que jusqu’ici, j’étais sur place, donc les sites de la CW, Hulu, Netflix, tout ça, m’étaient accessibles, j’avais pas tous ces soucis :(

          • Sidereel est très bien pour ça, il y a à peu près toutes les séries, mais c’est en général du megavideo donc 72 minutes etc … moins cool que hulu donc :)

  16. Je vote un mixe du n°1 et du n°2 alors que j’ai moi aussi eu droit au bouquin “Apple Pie 4e LV1”, même que “[je] faisai[s] Espagnol en LV2”! Ceci étant, j’ai eut la chance d’avoir choisi la classe “anglais spé” et jamais je n’oserai taper une phrase en anglais sur mon bloblog!

    :)

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