Watching the movie, right now.
(en fait j’en suis à 20 minutes, et ça m’a l’air pas mal du tout, c’te connerie…)
(là je suis en pause ‘verre de lait’)
(bon, j’y retourne, hein…)
(et mon com’ sur le lait parlait vraiment du produit laitier, pas d’un truc vaseux…)
(ok, j’arrête)
(bye)
Bon, bein c’était un peu de la balle, ce film, non?
Et sinon: Molly, Lindsay, Emma… y’aurait pas comme de la récurrence en couleur capilaire chez les teen-movie queens?…
Je me demande si l’utilisation du roux n’est pas un moyen de créer l’outsider: ni brunette piquante, ni blonde californienne…
Apres, j’ai bien aimé Easy A, mais comme le dit Emma Stone dans le film, c’est pas du John Hughes. Du coup, cest drôle au début mais on sait pas où ca mène. Surtout, y a une sacree galerie de personnages secondaires ratés (Aly Michalka, Amanda Bynes, Penn Badgley, même Lisa Kudrow)…
Du coup c’est un film vraiment sympa, mais il manque le petit truc en plus…
Surtout, le défaut majeur de ce film: il est sorti en Septembre aux Etats Unis, il a *toujours* pas de date de sortie ici. Humpf…
En fait, en regardant Easy A, j’ai surtout été ‘séduit’ par Emma Stone elle-même (l’actrice et le personnage), par le côté pour une fois pas si caricatural (enfin un peu quand même, mais ça reste crédible et relativement pertinent) des rapports entre lycéens et de l’affirmation de soi pour une ado un peu paumée au milieu de tout ça, et surtout par les parents (pour une fois, même si c’est pas hyper réaliste, on est content de les voir quand ils sont dans l’histoire, ils sont marrants, on sent un vrai rapport intéressant qui a construit le personnage principal, etc.)
Pour A.Michalka et A.Bynes, je suis assez d’accord (mais c’est pas aussi parce qu’elles jouent vachement mal, non ? et puis alors L.Kudrow c’est encore pire…), mais pour P.Badgley, je ne suis pas d’accord: il réussit à apparaitre comme le prince charmant sans trop en faire. Un des moments où il apparait vraiment comme un mec bien c’est lorsqu’il chante ‘bon anniversaire’ à fond avec son chapeau de homard sur la tête. Tu sens que le personnage est génereusement gentil et content de faire ça, pour le coup je trouve ça assez J.Hughes-esque, dans le genre.
En fait, après ça, j’ai regardé ‘Sixteen Candles’ (tu sais, celui de la fois où je m’étais endormi après 5 minutes quand on avait commencé à le regarder ensemble). Pour le coup, les parents sont assez mièvres, et il y a aussi pas mal de personnages secondaires qui ne servent à rien (les grands-parents, les beaux-parenst, les geeks… pour la plupart du temps, ça sonne trop gaguesque, et ça n’apporte pas des masses à l’histoire; je me demande si ça a mal vieilli ou si je trouve juste ça pas très drole; ou simplement si ça va pas avec le genre, tout bêtement, même si c’est pas la partie la plus fun).
Dans ce film aussi, le vrai grand intérêt, c’est le personnage principal, et comment elle vit sa situation sociale au lyçée, le tout en parallèle du geek ultime qui a une classe folle. Il n’y a pas trop de parallèle dans Easy A, mais j’ai retrouvé cette sensation d’un personnage empathique, sincère, paumé, attachant, avec certains moments où t’as envie de lui dire ‘noooonnn…’, etc. Et du coup, si ce qui est dépeint autour est un peu caricatural, c’est aussi parce que c’est un peu de cette façon qu’on se représente les choses à cet âge, donc je ne trouve pas ça choquant.
Pour finir, les références à John Hugues sont plutôt sympa, en plus, non ? Ça ne fait ni trop lèche-bottes, ni je-m’approprie-la-référence-ultimealors-que-j’ai-rien-compris-au-truc ? Et puis le numéro musical sorti de nul part est mignon, je trouve. :)
Apres c’est vrai qu’il y a plein de gags que je trouve lourds, notamment avec le Chinois et la frangine qui a ses règles et a abusé du Spasphon…
Sur Easy A, complètement d’accord: c’est bien à 98% grâce à Emma Stone et c’est plutôt une bonne surprise de la voir porter le film sur ses épaules. Et les parents sont mortels. Penn Badgley, meeeeh….
Oui oui, j’ai lu ton article sur vodkaster, et je vois ce qui te chiffone sur les geeks.
Ce que je n’aime pas trop, ce n’est pas le role de Farmer Ted (il est fabuleux pour passer du “je le déteste, il est trop con” à “punaise, mais il est vachement touchant, en fait”, voire “putain, mais il a la classe, en fait”, puis re-“mais quel con”, etc.), la scène de la voiture dans la salle de cours de mécanique est extra.
Ce que j’ai moins aimé, c’est ses potes. Le coup des casques de spéléo, le défi à la con lors de la dance-party, etc. C’est un peu too much. (Par contre, je trouve John Cusack hyper-sexy, dans le film ;p )
Mais sinon, le chinois, mais OMG, mais abattez le…
Et surtout, un vrai truc bien, comme tu l’expliques, c’est que ça te montre que “geek”, au départ, ce n’est pas qu’une question d’aimer les jeux-vidéo ou non. Il y a les nuances du nerd, du dork, etc. mais Sam est un bon exemple d’outcast dans le genre, qui ne tombe pas dans la caricature, et qui pourtant reste loin de la clique populaire. Et y’a un peu de ça dans Easy A: rien que le fait que Olive ait lu le bouquin fait d’elle une marginale. (Et si en plus elle a vu les deux films et peut faire des blagues dessus, ça la rend même cool, mais sans doute juste aux yeux des spectateurs et éventuellement de son prof, mais pas de ses classmates, for sure)
Je déteste le Chinois (le funfact marrant, c’est qu’il termine infirmier dans ER – Yosh, c’est lui)
Olive est un peu une marginale, c’est vrai, mais elle reste trop craquante pour être une vraie invisible weirdo comme elle le clame au début. C’est là que le bât blesse. A la limite, Emma Stone n’y est pour rien, ni Will Gluck, sans doute: ce sont les codes de représentation et les attentes qui ont dû changer, mais c’est assez dommage, pour le coup (cf. article ci-dessous)
Voir Emma Stone dans Easy-A m’a rappelé les espoirs que je fondais sur Lindsay Lohan. Faire un teen movie dirigée par Liz Fey/ Tina Lemon, quoi?! Et le dernier Altman! et Bobby…
D’ailleurs si Lindsay Lohan avait encore ce côté rond de l’enfance, Emma Stone est une bombe, donc pour le côté film de John Hugues, on repassera! J’attends de la voir en blonde fade dans Spiderman!
Je suis d’accord que pour le côté hughesien, on repassera. Y a cet article bien du NY Times intitulé “when the Losers ruled in high school movies” ou un truc comme ça, qui résume bien le truc: si LiLo est la loseuse invisible du lycée, comment doit se sentir une vraie ado un peu mochetonne en voyant ces films. Et d’une certaine manière, c’est pour ça que Hughes rendait le rêve accessible – Holy Molly… http://www.nytimes.com/2004/05/09/fashion/09VIEW.html
Mais la fraîcheur d’Emma est malgré tout tellement réjouissante!
Watching the movie, right now.
(en fait j’en suis à 20 minutes, et ça m’a l’air pas mal du tout, c’te connerie…)
(là je suis en pause ‘verre de lait’)
(bon, j’y retourne, hein…)
(et mon com’ sur le lait parlait vraiment du produit laitier, pas d’un truc vaseux…)
(ok, j’arrête)
(bye)
Bon, bein c’était un peu de la balle, ce film, non?
Et sinon: Molly, Lindsay, Emma… y’aurait pas comme de la récurrence en couleur capilaire chez les teen-movie queens?…
Je me demande si l’utilisation du roux n’est pas un moyen de créer l’outsider: ni brunette piquante, ni blonde californienne…
Apres, j’ai bien aimé Easy A, mais comme le dit Emma Stone dans le film, c’est pas du John Hughes. Du coup, cest drôle au début mais on sait pas où ca mène. Surtout, y a une sacree galerie de personnages secondaires ratés (Aly Michalka, Amanda Bynes, Penn Badgley, même Lisa Kudrow)…
Du coup c’est un film vraiment sympa, mais il manque le petit truc en plus…
Surtout, le défaut majeur de ce film: il est sorti en Septembre aux Etats Unis, il a *toujours* pas de date de sortie ici. Humpf…
En fait, en regardant Easy A, j’ai surtout été ‘séduit’ par Emma Stone elle-même (l’actrice et le personnage), par le côté pour une fois pas si caricatural (enfin un peu quand même, mais ça reste crédible et relativement pertinent) des rapports entre lycéens et de l’affirmation de soi pour une ado un peu paumée au milieu de tout ça, et surtout par les parents (pour une fois, même si c’est pas hyper réaliste, on est content de les voir quand ils sont dans l’histoire, ils sont marrants, on sent un vrai rapport intéressant qui a construit le personnage principal, etc.)
Pour A.Michalka et A.Bynes, je suis assez d’accord (mais c’est pas aussi parce qu’elles jouent vachement mal, non ? et puis alors L.Kudrow c’est encore pire…), mais pour P.Badgley, je ne suis pas d’accord: il réussit à apparaitre comme le prince charmant sans trop en faire. Un des moments où il apparait vraiment comme un mec bien c’est lorsqu’il chante ‘bon anniversaire’ à fond avec son chapeau de homard sur la tête. Tu sens que le personnage est génereusement gentil et content de faire ça, pour le coup je trouve ça assez J.Hughes-esque, dans le genre.
En fait, après ça, j’ai regardé ‘Sixteen Candles’ (tu sais, celui de la fois où je m’étais endormi après 5 minutes quand on avait commencé à le regarder ensemble). Pour le coup, les parents sont assez mièvres, et il y a aussi pas mal de personnages secondaires qui ne servent à rien (les grands-parents, les beaux-parenst, les geeks… pour la plupart du temps, ça sonne trop gaguesque, et ça n’apporte pas des masses à l’histoire; je me demande si ça a mal vieilli ou si je trouve juste ça pas très drole; ou simplement si ça va pas avec le genre, tout bêtement, même si c’est pas la partie la plus fun).
Dans ce film aussi, le vrai grand intérêt, c’est le personnage principal, et comment elle vit sa situation sociale au lyçée, le tout en parallèle du geek ultime qui a une classe folle. Il n’y a pas trop de parallèle dans Easy A, mais j’ai retrouvé cette sensation d’un personnage empathique, sincère, paumé, attachant, avec certains moments où t’as envie de lui dire ‘noooonnn…’, etc. Et du coup, si ce qui est dépeint autour est un peu caricatural, c’est aussi parce que c’est un peu de cette façon qu’on se représente les choses à cet âge, donc je ne trouve pas ça choquant.
Pour finir, les références à John Hugues sont plutôt sympa, en plus, non ? Ça ne fait ni trop lèche-bottes, ni je-m’approprie-la-référence-ultimealors-que-j’ai-rien-compris-au-truc ? Et puis le numéro musical sorti de nul part est mignon, je trouve. :)
Alors on est d’accord sur plein de trucs et pas sur d’autres. Concernant Candles, je suis pas d’accord sur les geeks – voir cet article lumineux quoiqu’un peu long ;) http://www.vodkaster.com/actu-cine/Sixteen-Candles-de-John-Hughes-Eloge-d-une-adolescence-mal-foutue-848
Apres c’est vrai qu’il y a plein de gags que je trouve lourds, notamment avec le Chinois et la frangine qui a ses règles et a abusé du Spasphon…
Sur Easy A, complètement d’accord: c’est bien à 98% grâce à Emma Stone et c’est plutôt une bonne surprise de la voir porter le film sur ses épaules. Et les parents sont mortels. Penn Badgley, meeeeh….
Oui oui, j’ai lu ton article sur vodkaster, et je vois ce qui te chiffone sur les geeks.
Ce que je n’aime pas trop, ce n’est pas le role de Farmer Ted (il est fabuleux pour passer du “je le déteste, il est trop con” à “punaise, mais il est vachement touchant, en fait”, voire “putain, mais il a la classe, en fait”, puis re-“mais quel con”, etc.), la scène de la voiture dans la salle de cours de mécanique est extra.
Ce que j’ai moins aimé, c’est ses potes. Le coup des casques de spéléo, le défi à la con lors de la dance-party, etc. C’est un peu too much. (Par contre, je trouve John Cusack hyper-sexy, dans le film ;p )
Mais sinon, le chinois, mais OMG, mais abattez le…
Et surtout, un vrai truc bien, comme tu l’expliques, c’est que ça te montre que “geek”, au départ, ce n’est pas qu’une question d’aimer les jeux-vidéo ou non. Il y a les nuances du nerd, du dork, etc. mais Sam est un bon exemple d’outcast dans le genre, qui ne tombe pas dans la caricature, et qui pourtant reste loin de la clique populaire. Et y’a un peu de ça dans Easy A: rien que le fait que Olive ait lu le bouquin fait d’elle une marginale. (Et si en plus elle a vu les deux films et peut faire des blagues dessus, ça la rend même cool, mais sans doute juste aux yeux des spectateurs et éventuellement de son prof, mais pas de ses classmates, for sure)
Je déteste le Chinois (le funfact marrant, c’est qu’il termine infirmier dans ER – Yosh, c’est lui)
Olive est un peu une marginale, c’est vrai, mais elle reste trop craquante pour être une vraie invisible weirdo comme elle le clame au début. C’est là que le bât blesse. A la limite, Emma Stone n’y est pour rien, ni Will Gluck, sans doute: ce sont les codes de représentation et les attentes qui ont dû changer, mais c’est assez dommage, pour le coup (cf. article ci-dessous)
as if!
Voir Emma Stone dans Easy-A m’a rappelé les espoirs que je fondais sur Lindsay Lohan. Faire un teen movie dirigée par Liz Fey/ Tina Lemon, quoi?! Et le dernier Altman! et Bobby…
D’ailleurs si Lindsay Lohan avait encore ce côté rond de l’enfance, Emma Stone est une bombe, donc pour le côté film de John Hugues, on repassera! J’attends de la voir en blonde fade dans Spiderman!
Je suis d’accord que pour le côté hughesien, on repassera. Y a cet article bien du NY Times intitulé “when the Losers ruled in high school movies” ou un truc comme ça, qui résume bien le truc: si LiLo est la loseuse invisible du lycée, comment doit se sentir une vraie ado un peu mochetonne en voyant ces films. Et d’une certaine manière, c’est pour ça que Hughes rendait le rêve accessible – Holy Molly… http://www.nytimes.com/2004/05/09/fashion/09VIEW.html
Mais la fraîcheur d’Emma est malgré tout tellement réjouissante!