New Girls On The Block

Pour cette rentrée télévisuelle, plusieurs séries ont cette particularité de n’avoir d’autre concept que leur actrice principale. Je passe sur Ringer, par pudeur et par respect pour la Sarah Michelle Gellar qui a donné corps à Buffy Summers. En revanche, New Girl et 2 Broke Girls, lancées la même année, avec le même concept de base, tu sais ce qu’on dit des coïncidences? I think not. Toutes deux des sitcom new-yorkaises plus ou moins old-school, les deux shows entérinent le déplacement sémantique du cliché de la femme idéale tel qu’il s’est opéré depuis quelques années. Ce qui n’est jamais qu’une façon très prétentieuse de dire que les deux séries mettent en scène une nouvelle version de la fille de tes rêves, la mignonnette indie.

La nana plus jolie que belle, plus attendrissante que séduisante, plus smart que fatale. Elle vient livrée avec la musique et le look afférents, namely: de la pop-rock brooklynite dépressive, les succédanés des Smiths, se rêvant en Arctic Monkeys, et elle est sponsorisée par Urban Outfitters (oh tiens, comme Betty).

Deux shows pour un concept. Le lendemain de la diffusion du pilote de New Girl, mes deux colocataires de Brooklyn se pâmaient par messages facebook interposés – in my book, c’est représentatif d’un engouement immédiat de la gent féminine dans son ensemble, les deux derniers shows plébiscités sans faille par Shanna et Cynthia étant Gossip Girl et True Blood. Il faut dire que Cynthia, après réfection capillaire à une brique, était de plus en plus comparée à la Deschanel, vrai ou faux, c’est une autre histoire sur laquelle je reviendrai peut-être un jour. Fait intéressant, les deux shows ont par ailleurs une approche assez antinomique de la chose.

Les années 80 avaient la working girl, dans les années 90 et 2000 avaient Bridget Jones, Carrie Bradshaw et leurs angoisses trentenaires; les années 2000 ont eu les fashionistas. Dans les années 2010, la “femme nouvelle”, telle que proclamée par la Fox, c’est Zooey Deschanel.

Sans déconner.

Le titre de New Girl, dans la narration, fait référence à l’arrivée d’une nouvelle colocataire dans la vie de 3 bros qui partagent un genre de loft cossu dans un quartier new-yorkais non-identifié. Cette storyline tient la route 7 min 33, tant la caractérisation falote du casting secondaire le rend interchangeable et invisible. Dans les faits, un show intitulé New Girl renvoie aussi au programme incroyablement présomptueux de la Fox, qui cherche à proposer un archétype féminin nouveau. Pour employer les gros mots, Zooey Deschanel est intronisée comme l’archétype de la “manic pixie dream girl“. Zooey est très mignonne. Elle a de grands yeux bleus encadrés par une chevelure noire frangée, un air éberlué en permanence, et une voix grave et cassante qui vient en contraste total avec son apparence. La hype du show s’est exclusivement bâtie sur son nom, et le contenu des épisodes montre qu’il ne s’agissait pas de publicité mensongère. Le show ne consiste en rien d’autre que… Zooey Deschanel.

Le problème, c’est que, comme l’article de Michael sus-cité le suggère, la manic pixie dream girl a bien 10 ans au compteur. Et Zooey Deschanel n’en est pas à son coup d’essai en la matière, elle est même un peu omniprésente (star de (500) Days of Summer, elle est aussi chanteuse dans le duo She & Him, et on lui doit aussi le site hippy-hype du moment, Hello Giggles), tant et si bien que la seule chose qu’elle propose, c’est une caricature d’elle-même, mâtinée de clichés un brin éculés et mal-vus sur la féminité et la masculinité (je ne sais pas dire non à mon ex car je suis gentille / quand je suis triste, je pleure en regardant Dirty Dancing). Sous couvert de proposer une nouvelle icône féminine, on en revient au fait que c’est quand même la Fox, soit le network le plus conservateur des Etats-Unis, qui produit.

Bien qu’ayant un point de départ comparable – sitcom new-yorkaise portée par une icône indie – 2 Broke Girls met plus subtilement en scène cela. A priori, la série est tout ce qu’il y a de plus conventionnel et déjà vu. Rires enregistrés, les opposés s’attirent et apprennent à se comprendre, yada yada yada (j’ai le droit à mon “yada”, la série est quand-même portée par une juive new-yorkaise notoire). La série repose sur la cohabitation et l’amitié improbable d’une serveuse débrouillarde et grande gueule de Brooklyn (Kat Dennings, donc) avec une ex-princesse de l’Upper East Side, fille d’un genre de Bernie Madoff, contrainte à revoir son niveau de vie à la baisse après que son père est arrêté pour un scandale financier majeur. La magie du show, c’est qu’il est écrit par Michael Patrick King, soit Jean-Michel “Sex and the City”. C’est donc l’homme à qui l’on doit Carrie Bradshaw, soit l’avènement de la manhattanite pointue, cultivée et bourgeoise à la fin des années 90 dans le paysage télévisuel américain. C’est donc aussi lui qui écrit en 2011 la série qui précisément ringardise une néo-Carrie au profit d’une hipster brooklynite.

Le principal ressort comique du show réside dans ses dialogues plutôt salés, Kat Dennings faisant passer avec un naturel désarmant des vannes toutes plus tirées par les cheveux les unes que les autres. Face à elle, la “bourge de Manhattan”, apparaît presque comme échappée d’un Sex and the City ou d’un Gossip Girl générique – blonde anorexique, parlant comme une parfaite Valley Girl, perchée sur des talons de 12 cm, elle est l’image-même de l’urbaine à la pointe de la mode, dont on nous apprend qu’elle a tout de même fait des études de commerce à Wharton (le prestige, mec, le prestige). Alors que 10 ans plus tôt, le même type social suscitait nos désirs d’identification et de convoitise, c’est maintenant le personnage de la serveuse fauchée mais surtout très grande gueule, qui rise and shine. Elle a pas de pognon, elle a pas de projet d’avenir, elle a 7 bons kilos en trop. Mais elle a le swag, elle se fringue à l’armée du salut (comme Tavi!!), elle maîtrise toute la scène musicale brooklynite, elle a la tchatche et une liberté d’esprit qu’on ne retrouve que chez peu d’autres personnages féminins de série. C’est comme si 2 Broke Girls mettait en scène l’adage selon lequel désormais, New York est à Brooklyn (et plus à Manhattan), et c’est comme si Michael Patrick King avait été mis à l’écriture du show pour symboliser la confrontation de deux types féminins new-yorkais, pour montrer l’épuisement de l’un au profit de l’avènement de l’autre. Reste à voir si cela prendra.

Evidemment, de ces deux variations sur un même thème, je préfère la version Kat Dennings, car son personnage me paraît moins défini en creux par rapport à une litanie de fantasmes masculins lénifiants. Moins chose fragile, plus badass. Elle parvient plus en cela à sortir des sentiers battus. Mais toutes deux répondent à un même phénomène. Outre l’avènement de demoiselles au tour de cuisse évoquant BEAUCOUP de soirées tacos-bière, les new girls de Zooey Deschanel et de Kat Dennings valident en quelque sorte l’archétype féminin que la tendance hipster faisait émerger depuis quelques années. Vous savez ce que ça veut dire, je suppose. La culture hipster est de moins en moins une contre-culture, et devient de plus en plus la culture mainstream (surtout si celle-ci est exhibée sur la Fox et sur CBS).

Mais oui, je sais bien que c’est trop long.

26 thoughts on “New Girls On The Block

    • C’est gentil :)
      Disons que c’est ma perception du truc, mais hé, j’ai plein d’amis qui adorent New Girl et qui seront sûrement pas du tout d’accord ^^

  1. Cool, hâte de checker tout ça… Merci ! J’espère trouver un site de streaming potable. C’est marrant parce que pour moi, le stéréotype de Carrie Bradshaw (premières saisons – plus bohème que bourgeois) n’est pas éculé; sans doute arrive-je à un âge où l’on a quand même envie d’arriver quelque part, et non simplement d’incarner la fille universellement cool. (Je parle comme une mamy?)

    • Comme tu dis, “Carrie Bradshaw premières saisons” – et je continue de l’aimer aussi, à vrai dire. Mais l’archétype a atteint ses limites, on ne peut plus le faire sauf à refaire en moins bien quelque chose de vieux… Le changement vers “la bourgeoise” a un peu transformé sa raison d’être. Et d’un sens, la Carrie des débuts, c’est comme la Kat Dennings de ce nouveau show, version Manhattan – une débrouillarde maline (mais sapée créateurs). C’est l’évolution de son personnage et de ce qu’elle incarne qui me gêne.
      Et je vois ce que tu veux dire sur “arriver qq part” mais c’est pas que la question de l’âge. En fait, le personnage de Carrie à ses débuts avait cela. Mais graduellement, on est revenu vers le paradigme de “Big”, le prince charmant, etc., la femme entretenue, ce qui est dommage.

  2. Très bon article, par contre il y’a un erreur monumentale que je me dois de corriger :
    Kat Dennings n’a aucun kilo en trop, elle est parfaite !

    • Hé moi je la trouve canon comme ça, mais elle est moins taille mannequin que son acolyte. Et c’est ça qui est cool: c’est elle qui est plus montrée comme désirable (indépendamment du fait qu’elle a des seins énormes)

  3. Concernant Zooey Deschanel, je me suis fait la réflexion cinq minutes avant de lire ton article : j’ai vu passer une vidéo sur twitter, en train de minauder avnat de chanter, je me suis dit qu’il était temps pour elle de changer de personnage… elle est vraiment devenue un caricature d’elle-même. (et j’ai aussi lu un article de mon pote VInsh qui évoque ça, aussi)

    • Et pourtant, je l’aimais plutôt bien à la base. Mais là, elle est en train de me faire détester tout ce qu’elle représente, c’est quand-même ballot… Heureusement que Kat est là…

  4. Je voyais plus New Girl comme situé à Los Angeles – rapport à l’épisode 2 et la maison de l’ex, typique de l’architecture de L.A. Mais je crois qu’en fait le lieu de l’action n’est jamais précisé…

    Sinon, tu t’en doutes (un peu), je ne pense pas que ce soit un mal que Zooey soit une caricature d’elle-même – ce qu’elle est, à n’en pas douter. Perso, j’ai été élevé aux acteurs caricatures d’eux-mêmes. C’est comme ça que fonctionne le star-system, de Tom Cruise à Marilyn. Ca ne fait pas d’elle une meilleure actrice mais elle est elle-même (“adorkable”^^) à la ville comme à l’écran. Son site web est à son image. Sa série est à son image. Ses films sont à son image. Je trouve qu’il y a une forme d’honnêteté intellectuelle là-dedans.

    Forcément, à un moment ou à un autre, la mode passera. On passera d’un archetype féminin à un autre (excellent passage sur le sujet dans le livre de Tina Fey BTW). En attendant, elle correspond à l’air du temps, comme Carrie Bradshaw, pas moins une caricature, correspondait au sien.

    Quant à New Girl la série, je ne suis pas convaincu que ses clichés soient, là-aussi, un mal. J’avoue que le titre est assez présomptueux dans le côté “voici la nouvelle féminité, c’est comme ça et pas autrement” (le titre original (bien mieux) était “Chicks and dicks”) mais les clichés de la série servent bien son propos qui est justement qu’il n’y a plus de clichés et que les garçons comme les filles ont bien du mal à se positionner dans cette absence de clichés…

    Et sinon, chouette billet, pas du tout “trop long” et MERCI pour le lien ;)

    • Tu as complètement raison, je crois! J’ai spontanément placé la chose à NY, mais le lieu n’est pas précisé, et vu que Zooey Deschanel est la quirky girl de LA, c’est certainement là que ça se passe…. C’est d’ailleurs pour ça que j’arrivais pas à identifier quelle partie de NY ça pouvait représenter ^^

      Pour ce qui est de la manic pixie dream girl, je suis d’accord avec toi sur le fait qu’être un “type” ou une “caricature” n’est pas un mal en soi. C’est souvent bien plus ciné/télégénique. En ait, je crois que mon problème c’est que la série montre qu’in fine, la manic pixie dream girl à la Zooey Deschanel ne suffit pas à porter une série tout entière. Il manque quelque chose. Summer fonctionnait parce que le film était bâti sur ce cliché et sur le fait que c’était un cliché (cf. tout ce qui est dit sur Tom Hansen). Là, je trouve que, précisément, les “dicks” en face ne font pas trop le poids. Au final, la série me laisse le sentiment amer que ce stéréotype adorkable est un peu faible. Ou alors que Zooey Deschanel n’est finalement pas assez talentueuse ou charismatique pour le porter. Bref: tout ça pour dire qu’en soi, je n’avais rien contre ce stéréotype et que ce show me le rend antipathique, c’est dommage. Et la présomption du titre n’arrange rien :)

      Mais bon, la série semble trouver son public, donc…

      • Je te rejoins sur le fait que les seconds rôles (les “dicks”) ne sont pas assez développés dans la série – jusqu’à maintenant. Mais quelque part, c’est peut-être une revanche sur tant de rôles féminins bâclés à la télé et au ciné depuis… toujours.
        Cette fois, au tour des mecs d’être bâclés :)

        • On pourrait dire ça. Mais je suis pour la parité, tu sais. C’est juste qu’avec une telle disproportion, on comprend que le concept de la manic pixie dream girl n’est pas fait pour une sitcom. Du tout. Du tout.

  5. Oh, bien vu, bien dit!

    Puis, ce que je reproche encore davantage à New Girl c’est que c’est quand même sacrément pas drôle. Tous ces clichés et cette caricature d’elle-même, dans le fond, je pense que je les aurais tolérés si je m’étais marrée. Au moins un peu. Je suis bon public, j’aurais maté ses robes pendant les moments raplaplas et ça aurait fait la blague. Mais ça n’a pas été le cas une seule fois au long des trois premiers épisodes.

    J’imagine que le format sitcom en lui-même ne se prête pas à son “style”. Disons que dans 500 jours ensemble, les idées de mise en scène, de scénario, de photographie étaient au service de son image et c’est tout le film qui devenait adorkable, du coup – si on était sensible à ce genre de trucs, bien sûr. Là, on est dans un format ultra-codifié qui ne colle pas avec le côté indie qu’elle se trimballe sous la frange. Ils ont été assez petit bras de penser que changer un type de personnage mais en reprenant une trame, un décor et un format classiques allait amener du très très new.

    • Indeed. En fait, on a dit beaucoup de choses sur New Girl: que les clichés étaient offensants, que l’image de la femme, ceci, que c’est moralisateur cela, etc. Et tout ça est un peu vrai (mais pas dramatique en soi, si c’est bien mené). En revanche, je trouve plus offensant qu’une “comédie” soit à ce point pas drôle. J’ai pas décroché UN sourire pendant le 2e épisode, et je me suis endormie à la fin. Ce qui ne m’arrive jamais.
      Et effectivement, peut-être que le format sitcom ne se prête pas à son style. Kat Dennings y est plus à sa place, elle est plus dans la vivacité et la répartie. En fait, comme je disais dans la réponse à Michael, j’ai l’impression que le principe de la Manic Pixie Dream Girl est peut-être trop en demie teinte ou trop frais pour supporter une sitcom sur ses épaules. Mettre des geeks au coeur d’une série, ça marche, c’est qqch qui est balisé et plus clairement marqué depuis 30 ans. Une dork mignonne, ça ne marche que s’il y a une trame solide derrière pour la soutenir. Ce n’est pas le cas.

  6. Je ne veux pas que les féministes me fassent détester 500 days of summer ou Garden State pour de mauvaises raisons (parce que moi aussi j’ai adoré les Shins en même temps que Zach Braff). J’aime bien les manic pixie dream girls quand elles sont bien faites et bien écrites. Ca parait un cliché plus accessible que la-fille-la-plus-populaire-du-lycée ou la-fille-ultra-successful-qui-bosse-dans-la-fashion-or-something. Après je pense que la manic pixie dream girl va complètement de pair avec le mec plus ou moins déprimé et que du coup, on nous sort du mec déprimé à tout va alors que irl les mecs dépriment rarement comme dans les films.

    Sinon, j’ai atteint ma limite Zooey sur le 2e clip de son deuxième album, où top de vintage tuait le vintage. The New Girl ne fait que l’achever (et c’est très dommage).

    (et je milite pour le manic pixie dream boy !)

    • Je suis absolument d’accord avec toi. Je sais bien tout ce qu’on reproche à la mpdg d’un point de vue féministe et c’est pas faux, mais ça me dérange pas. Comme je l’ai toujours dit, un cliché, s’il est bien manipulé, peut être tout à fait efficace. Mais dans le cas de New Girl, c’est très mal utilisé, et ça ne fonctionne jamais.

      En fait de manic pixie dream boy, tu peut chercher du côté des quirky boys de la fin des années 80 – allo Lloyd Dobler ^^

      • ouiiii cette fameuse scène ! faut que je vois ce film, j’ai été coupée dans mon élan 80s que j’avais entamé l’année dernière.

  7. J’avais un ami qui en période de concours-grandes-écoles-ENA-ENM-toi-même-tu-sais introduisait toutes ses dissertations de culture générale par “Si Roland Barthes réécrivait ses mythologies aujourd’hui, il consacrerait certainement un chapitre à [insérer ici le sujet de la dissertation]”. Et en lisant ton article je me suis dit que pour le coup, cette phrase d’accroche aurait été tout à fait appropriée. Ce qui est plutôt cool je trouve.

  8. Bon je ne sais pas trop quoi dire à part que je suis d’accord, parce que j’avais commencé un article sur les héroïnes de séries américaines de ces 3/4 dernières années en les comparant à celles des années 90 ( Friends, ALly Mc Beal, SATC).

    Après avoir lu l’article de Michael, je m’aperçois que j’avais catalogué ces filles Manic Pixie en ” bizarroïde / indie girl qui jouent dans des films indé branchouille américain”. Un genre que j’aime pas beaucoup ( Garden States m’a TUER).

    Comme beaucoup, ce qui m’embête dans New Girl c’est que c’est pas drôle. Je réussis facilement à m’identifier à des héroïnes de télé, je vais jusqu’à donner à mes fringues les noms de celles que j’aime ( j’ai une robe Rory Gilmore, je l’aime plus tellement mais je la garde parce qu’elle me fait penser à Rory) mais là cette année, il n’y en a aucune qui me botte. Et pourtant j’étais sûre que New Girl serait un truc qui me plairait, malgré son côté ” série branchouille”. J’aimais bien Zooey Deschanel au début des années 2000 quand elle était juste une MPDG en devenir et qu’elle jouait dans des trucs différents. Son personnage dans 500 days est vraiment bien ( j’ai aimé le film la 2eme fois que je l’ai vu), mais là c’est affligeant. De ttes façons la FOX peut elle vraiment faire un truc vraiment bien ? j’ai des doutes.

    Breyf. Dans 2 broke girls, j’aime bien la bourge blonde. J’étais sure qu’elle serait aussi agaçante et superficielle que les soeurs de Rachel Green, mais pas du tout. Du coup elle est limite moins “cliché” que la brune qui fait bien Titi New Yorkaise ;)

    Est-ce qu’elles resteront toutes les 3 dans l’histoire des séries ? Je suis pas sûre du tout. 2BG est sympa mais les textes font trop calibrés pour faire rire tout de suite. Il n’y a pas grand chose qui fasse vraiment naturel pour l’instant. Mais ça fait comédie des années 90 d’un autre côté, le genre de trucs que je regardais le soir sur M6 quand ma mère était pas là.

    • “Je ne sais pas trop quoi dire”, eheh!
      Je suis assez d’accord avec toi, finalement, je pense pas qu’elles resteront dans “l’histoire des séries”. Surtout les nanas de 2 Broke Girls. Le format un peu suranné “sitcom de quand on était gosses” fait qu’elles sont déjà anachronique et qu’elles marquent moins sur le style. Ni des Rachel, ni des Carrie. C’est à la fois dommage et pas très dommage. Ce qui donne à ce show sa liberté, je trouve, c’est son parti-pris délibérément mineur, genre “on a pas peur de s’enterrer dans un vieux format pour revenir à des vannes à l’ancienne”. Je crois que c’est ça qui me plait le plus. Jess/Zooey Deschanel, ça pourrait – de ce que j’en comprend, ça marche vraiment très bien aux US pour le moment et je pense que le côté “validation d’un stéréotype de plus en plus populaire”, porté par une actrice à la mode, y est pour beaucoup. Reste à savoir si la piètre qualité du show fera son oeuvre.

  9. pas d’accord new girls est vraiment une série géniale a prendre au 5ème degrès, elle me fait vraiment passer de bns moments, l’ecriture et a mourir de rire et les perso sont tous differents et déjantés.

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