99 problems but a bitch ain’t one

Cette semaine, alors que je découvrais avec effarement que la jeunesse d’aujourd’hui ignore tout de la contre-culture, depuis son principe-même jusqu’à la liste de celles du passé (une sombre histoire d’étudiants n’ayant, à 20 ans, jamais entendu le mot “grunge”), je décidai de noyer mon chagrin dans un verre d’eau et d’oublier la conclusion déprimante de cette colonne du New York Times qui, bien que très discutable sur pas mal de points, vise plutôt juste sur un certain nombre d’autres points. Lesquels se résument à: ou bien les jeunes d’aujourd’hui n’entrent plus en contestation (sa conclusion), ou bien nous sommes en retour devenus de vieux cons incapables de piger goutte à ce qui anime nos benjamins (à 29 ans, putain, strong).

Une génération, like, so whatever, en somme.

Ce n’est pas faute de m’intéresser aux cultures adolescentes, pourtant, mainstream et counter-, passées et présentes. J’en veux pour preuve (car c’est le but réel de ce post, “on va pas se mentir” – Valéry Zeitoun, hiver 2000) ces deux contributions à la cinéphilie en ligne, sur Vodkaster:

Cher Horowitz, le paradoxe d’une princesse gentille dans Clueless de Amy Heckerling.

Où, pouvant donner libre cours à deux de mes passions (les teen-flicks et Jane Austen)(la 3e étant, mais vous le savez sans doute, de collectionner les stickers des paquets de Dinosaurus), je développe sur ce qui, selon moi, fait l’intérêt de Clueless, à savoir que la subversion de ce film se loge dans son refus délibéré de cynisme et dans sa tendresse affichée et brandie. – une analyse qui donna lieu à une logorrhée assez peu maîtrisée au Studio des Ursulines hier soir (j’avais juste mangé trois crêpes Picard au dîner, c’est pour ça, j’étais pas en pleine possession de mes moyens).

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Twilight au prisme du cinéma contemporain.

Où, décidément toujours motivée pour parler de Twilight, je décide de passer par la petite porte (pun intended) en traitant des allusions à Twilight, plus que de la saga en elle-même. Evidemment, il y a 2 ans, j’ai déjà partagé sur cette page mon désarroi complet face à l’ethos féminin développé par Bella Swan, et par un esprit de contradiction de plus en plus navrant (mais assumé), j’ai décidé qu’il était temps de trouver quelque chose de pas trop méchant à dire sur cette franchise. Et j’ai pas trouvé. Si ce n’est que cette franchise est maintenant une pierre angulaire de la culture jeune des années 2000-2010 (cf. supra, paragraphe 1, tristesse infinie).

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On a side note, ces jours-ci, j’ai un peu le cul entre deux chaises relativement à une chanson et à sa reprise. Si 99 Problems est absolument jubilatoire à écouter en mode repeat

que faire de cette cover qui, bien que country (ou parce que country, justement), m’emplit d’un bonheur sans faille, chaque fois que je l’entends?

Voilà ma semaine, en gros.

2 thoughts on “99 problems but a bitch ain’t one

  1. Pareil pour Twilight : j’ai cherché, j’ai pas trouvé.
    A part que Kristen Stewart ne ferme apparemment jamais la bouche, ce qui constitue toujours un point positif pour la libido d’Edward finalement.

    Ah c’est pas vraiment ça un point positif ? Daysolay, pas trouvé mieux :/

    • Kristen Stewart, je suis jamais très objective, je l’aime bien. Et dans Twilight, elle fait ce qu’on lui dit de faire, j’ai envie de dire. Mais non, en effet, c’est pas un point positif ^^

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