Hier, on m’a expliqué une formule qui, paraît-il, constitue le sésame du conflit productif et réussi. Sous vos yeux ébahis :
fait / ressenti / besoin / demande
Paraît-il, en suivant cette très simple démarche, consistant à :
– exposer, avec le plus de détachement possible, un état de faits,
– exprimer son ressenti personnel (et donc pas de jugement sur l’autre)(jamais de jugement sur l’autre),
– ce dont on a besoin pour améliorer la situation,
– enfin à faire une requête précise,
Ce serait la fin des raccrochages au nez intempestifs, des nuits sans sommeil, des remontées biliaires et d’un besoin soudain de récurer les joints du carrelage de la salle de bains à 3h du matin. Maintenant que j’y réfléchis, j’ai plus ou moins suivi cette procédure quand je suis allée voir le gérant-du-bar-en-bas pour lui dire que, non, Ginette et son accordéon en concert toutes les semaines, ça allait difficilement être possible. Moralité : il m’a offert une pinte et a commencé à regarder comment bidouiller son plafond. Si j’avais pensé à cette formule la veille quand ma mère a tenté d’amorcer une conversation “ton père”, je vous jure qu’il ferait aussi beau dans mon cœur que dehors aujourd’hui.
Et tout bien réfléchi, la dernière à avoir suivi cette démarche a pour le moins obtenu gain de cause.
Moralité : Keep calm and channel you inner khaleesi.