Manhattan State of Mind

(reblog d’ailleurs)

En 2009, New York fêtait les 400 ans de l’expédition de Henry Hudson  sur la rivière qui porte désormais son nom, et donc les 400 ans de son existence (même si l’assignation d’une “date officielle de naissance” est typiquement aussi variable que le nombre de commémorations, et donc de biftons à engranger, le permet).

On me demande souvent d’expliquer sur quoi je travaille, et en général, je trouve toujours un tour de passe-passe pour ne pas avoir à le faire… et pour cause.

Si on regarde l’histoire de New York, il a de quoi être optimiste.

Je chéris les articles et autres théories qui réécrivent l’histoire à la lumière du présent, autant qu’ils m’irritent : comme par exemple cet article du WSJ, dans lequel John Steele Gordon inscrit la sortie de la crise de 2008 dans les racines coloniales hollandaises de New York. En gros, la capacité des new-yorkais à refaire surface après un coup dur est inscrite dans le code génétique de la ville. C’est 100% full of shit, surtout quand on voit la gueule de la sortie de crise en 2013, mais en même temps, c’est touchant.

On peut difficilement trouver plus new-yorkais, comme démarche, dans ce que ça a d’arrogant et d’attachant en même temps. Therefore <3<3<3.