Je m’en souviens comme si c’était hier. C’était en Mars 2006, j’avais ouvert mon blog 3 mois plus tôt (ou quatre ?), et je parcourais Over-Blog à la recherche de quelque chose d’un peu divertissant/intéressant. Dire que j’étais sur Over-Blog devrait logiquement être une indication suffisante de la qualité de ce que j’ai trouvé, globalement (et de la qualité de ce que j’écrivais, du reste). Alors je vois ce type wesh-bien-wesh-tranquille, qui parle d’un clip de, je suppose, Sean Paul. J’en sais trop rien, en fait, mais on était en 2005-2006, voyez-vous. Quoiqu’il en soit, la réponse immédiate d’une molle qui devait vouloir draguer le racaillon fut une espèce de chienne-de-garderie du pauvre propre à me faire détruire mon ordinateur en le mettant au micro-ondes, m’éclatant au passage les deux rétines pour ne plus avoir à lire ce genre de conneries (un genre de “les clips c’est nul et c’est dégradant pour la femme”).
J’avais préparé l’agreg en imitant les Destiny’s Child et Ciara (son duo avec Missy Elliott), j’avais vu Rize, j’étais amoureuse des danseurs de David LaChapelle, et j’avais passé des nuits entières, des étés entiers, à regarder MTV pendant mon adolescence.
C’est ce jour là que j’ai décidé que si je devais écrire sur l’Internet, il fallait que ça ait trait à la culture populaire, à ce avec quoi j’avais grandi et à mon amour sincère et profond pour tout ce qui la caractérise. Amen. C’était avant que j’entende parler de Youtube, ce qui avait rendu ma démonstration difficile. Voyant finalement, à la lumière des débats sur le dernier clip de Lady Gagster, que mon point de vue sur la question n’a pas bougé d’un poil de cul, ladies and gentlemen, voici ce qui est officiellement le plus vieil écrit que j’accepte de restituer sur ce blog (assorti de 2-3 remarques Born This Way-related).
Vu la longueur de l’enfoiré ci-dessous, j’ai chapitré, histoire de pas complètement vous perdre. (histoire aussi, disons-le, de faire des titres bullshit à la Olive Penderghast) (mais c’est vraiment *LONG*, du genre prévoyez peut-être de le lire en deux fois) Continue reading