Résumé du mois dernier:

Résumé du mois dernier:

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“Hookers and blow” (réponse faite par Binnie au Pape utilisant enfin son compte twitter, @pontifex)

☛ Damnation et quart d’heure de gloire subséquents (outre l’anecdote hilarante, à une époque, la damnation signifiait l’effacement total des mémoires, plus maintenant, apparemment)

Hookers&Blow

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“Today, we are canceling the apocalypse” (Idris Elba dans le trailer de Pacific Rim, relativement en accord avec ce 21 décembre)

☛ quantités indécentes d’alcool consommées en faisant cette sortie galvaudée “oh eh, puisque c’est la fin du monde, HEIN”

☛ gros succès également du faux cynisme à base de “l’apocalypse a bien eu lieu” dès qu’un truc un peu négatif se produit (par exemple, je me suis fait voler mon portefeuille ce soir-là, et j’ai sans doute dit que l’apocalypse avait bien eu lieu)(ou “saloperie de Mayas”)(j’étais ivre)

reportage à Bugarach par Elise Costa

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“Instagram n’aura pas la propriété de mes photos” (Changement des termes d’utilisation d’Instagram et débats absurdes qui s’ensuivent)

☛ “han merde à la fin, c’est pas comme si c’était des oeuvres d’art” “lol, instagram = photos de bouffe et de chats, héhé, trop bonne ma vanne” (encore un débat passionnant sur les réseaux sociaux, par les réseaux sociaux, via les réseaux sociaux)

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“C’est très triste, mais interdir les armes n’empêchera pas le mal d’exister, tu sais” / “un peu de décence, la vraie priorité, maintenant, c’est de prier pour ces pauvres enfants morts, pas de faire des débats politiques” / “le vrai problème, c’est pas les armes, c’est qu’on n’encadre pas assez les maladies mentales” (réponses diverses et variées faites à ma copine américaine Shanna au moment de la tueurie de l’école de Sandy Hook à Newtown)

☛ dans les termes du débat également, en vrac : les jeux vidéo, le port d’arme, la constitution, l’Amérique, business as usual. Les larmes du président en plus.

☛ à toutes fins utiles, mise au point factuelle du Washington Post

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“Mais pourquoi Britney n’a pas eu cette idée, bon sang !” (sortie d’une reprise de Jolene par Miley Cyrus, et resurgissement de ma théorie récurrente depuis 3 ans, selon laquelle Britney Spears devrait *cesser* hic et nunc ses errements eurodance-club pour proposer une reconversion country accoustique)

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“Ils ont trouvé Tanis ! Ils ont trouvé Tanis  !” (Indiana Jones dans Les Aventuriers de l’Arche Perdue en 1981, mais aussi sans doute un vague gus cette année à l’Université de Chicago)

Canular le plus cool de cette fin d’année, et preuve que l’esprit de Noël existe malgré tout <3

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“Ferme-la, prends ton oseille et tire-toi” ‘(exil fiscal de Depardieu, réponse bien zehef de Torreton, clashes dans la presse avec la fine fleur de la droite artistique française, Catherine Deneuve et autres Gad Elmaleh)

☛ vision d’un futur apocalyptique par Alex Hervaud sur Vodkaster

Les acteurs français sont-ils trop bien payés, tribune du Monde et ouverture d’une boîte de Pandore

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“KIMYE!!!” (Kim Kardashian enceinte de Kanye West, annoncé le 31 décembre, l’apocalypse a donc bien eu lieu – cf. supra)

Résumé du mois dernier :

Résumé du mois dernier :

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“Four more years is the new Yes, We Can.” (réélection d’Obama, moins t-shirt friendly, plus facilement retweetable)

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“Deux papas pour l’UMP ! Mariage pour tous ! #Fillon #Copé” (Collusion élection UMP / manifestations homophobes le même weekend = lol ensues)

☛ Recommandation subséquente de quelques taquins assez avisés: toujours vérifier combien de fois une blague a été faite avant de se lancer dans un trait de génie qu’on pense inédit sur un réseau social…

☛ Petit résumé des meilleurs tweet d’une crise fiévreuse par Kamui (qui tient le “blog des années Jospin”, rappelons-le)

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“Il y a d’une part la grande humanité, qui peut prétendre aux institutions, et de l’autre, une caste moins noble, moins humaine” (Virginie Despentes, géniale dans son recadrage du débat sur le mariage gay)

Tribune de ouf dans Têtu (à assortir d’une lecture nécessaire de King Kong Theory pls kthx)

☛ “You are like Death Stars and we are an army of fabulous Luke Skywalker” (version plus light du même débat, vue au prisme de College Humor)

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“My pussy tastes like Pepsi-Cola” (DC4A de Lana del Rey, en souvenir du bon vieux temps)

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“Zlatan est la preuve que l’humanité vient d’amorcer un nouveau stade de l’évolution” (des copains, visiblement contents de la nouvelle recrue du PSG cette année)

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“No more T.G.I. Hagmans :(“ (Décès de Larry Hagman, l’actuer qui jouait JR dans Dallas et fin du long running-gag de mon blog préféré)(2 Birds, 1 blog)

Best obituary ever.

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“Putain, mais il lui les faut tous ou quoi ?” / “J’ai hâte de savoir la chanson qu’elle va en faire” / “Putain, mais Haylor, je les ship TELLEMENT PAS” (ah oui, Taylor Swift se tape Harry Styles de One Direction – et non l’inverse)

Pour compenser la photo ci-dessus <3

Pour compenser un mois assez déprimou <3

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– ET SURTOUT “The Duke and Dutchess of Cambridge are expecting their first baby” (dépêche-breaking news de fin de journée)(et nostalgie subséquente)

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Résumé du mois dernier:

Résumé du mois dernier:

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– “En vrai, ça veut dire quoi, ces mots, là, ‘soutine’ et ‘yolo’ ?” (FYI : ‘soutien’ avec une faute de frappe et ‘you only live once‘)

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– “Ces voyous ont volé un pain au chocolat des mains d’un enfant !” (Jean-François Copé, visiblement bloqué dans l’espace-temps du deuxième tour de la Présidentielle, le pauvre)

☛ Au passage, l’occasion pour le Point de surenchérir avec une Une encore plus putassière que d’habitude (c’est dire), sans doute pour donner matière à détournement aux plus taquins.

“Une pensée pour tous les pauvres moutons qui ne savent pas ce qui les attend aujourd’hui. #carnage” (la même idée, version blogueuse mode)

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– “Ca y est, coupure d’électricité, blackout total. #FrankenStorm” (mes contacts/amis/collègues new-yorkais, via leur smartPhone après le passage de l’ouragan Sandy)(au moins on sait une chose : si l’apocalypse arrive, il y aura toujours le Wifi)

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– “Oh, le soir d’Halloween, j’ai croisé plein de ‘classeurs remplis de femmes’ ?” (en bonne année électorale qui se respecte, parmi les hits de Halloween, les gaffes électorales des candidats)

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– “Mon grand coup de coeur de cet automne, ce sweat Kenzo avec une tête de tigre.” (Les blogueuses mode. Toutes.)

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“Sacrilège ! La revanche du fric ! George Lucas a vendu son âme !” (des fanboys de Star Wars un peu aveuglés par l’amour, pensant sincèrement qu’un rachat de LucasFilm par Disney va remettre en cause l’intégrité de leur enfance)(enfin, pensant surtout que ce n’est pas déjà le cas depuis environ 1978)(ou alors mon souhait de vivre dans un espace-temps où il n’y a que trois films dans cette franchise est bel et bien réalité)

☛ A toutes fins utiles, (vieux) rappel d’évidences.

☛ A toutes fins utiles bis (et EDIT), les raisons pour lesquelles un Star Wars 7 peut être une excellente nouvelle, par Michael sur Slate.

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– “Ah nan mais ça dépasse tout ce que je pouvais imaginer, Yvette Horner mère du sosie de Clayderman #QVEMF” vs. “OKAY je coupe Twitter ce soir, marre des LT #marre” (retour des shows quali sur TF1 et des débats de fond subséquents sur les réseaux sociaux : pour ou contre le live-tweet, vous avez 3 heures)

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– “You definitely have the X-Factor, you have that sparkle in your eyes, I’m a huge fan o’yours.” (Demi Lovato, ta plus grande fan quoi qu’il arrive) (je préfère la télé réalité américaine, de toutes façons)

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Résumé du mois dernier:

Résumé du mois dernier:

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– ”Alors c’est ça, finalement, le marqueur de la prise de pouvoir de la kpop sur le monde ? Oo” (Succès sidérant de Gangnam Style par PSY)

– “Mais non, la chanson de l’été 2012, c’est Gotye, surtout, regarde ces vidéos de fans (moi j’ai toujours trouvé qu’un mec qui pompe tous ses titres sur Elliott Smith n’était pas 100% honnête)

Fin de l’été 2012, une caméra, iMovie et YouTube remplacent désormais la litanie de spots publicitaires M6 sponsorisés par Fanta pour lancer un tube de l’été.

what gives, Carly les écrase tous, period. D’ailleurs, meilleur article jamais sur la question.

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“Quand je me dis islamophobe, c’est comme j’aurais été christianophobe au temps de l’inquisition, contre l’Eglise, si vous voulez.” (Véronique Genest, qui ferait mieux de s’occuper de son jambon Madrange)(et qui est même pas allée aux obsèques de Mouss Diouf, dis bitch)

tweet-clash consternant du mois

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– “I wanna know who let you onstage. I feel uncomfortable with you just looking at me right now. (en d’autres termes, grand comeback de ‘this Bitch Britney’ en tant que juge pour X-Factor US)

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– “A 30 ans, j’ai déjà été mégahype, mégabankable, puis out, rehype, antihype, la lose, rehype.” (Lou Doillon, en grosse compétition pour devenir la nouvelle Mélanie Laurent dans le cœur des Français)

le tumblr ricaneur.

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– “Je me suis fait une Miley samedi dernier” (Lena Dunham, créatrice de Girls, sur son compte instagram, désignant par là un changement radical de coupe de cheveux et rappelant le statut de la starlette Disney comme marqueur culturel des années 2010)

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– “Let’s punish them” (le Sun, qui a diffusé des photos du Prince Harry à poil, à propos de Closer, qui a diffusé le nichon-gate option Kate Middleton)

quinze ans après la mort de Di, retour en gloire de la famille royale britannique.

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– “Pfuuuutain, j’ai passé plus d’une heure à effacer mon wall (et à stalker celui des autres)” (#BugFacebook, ceux qui savent savent)

Genèse autour d’une théorie du complot, mort du fact-checking et apogée de l‘analyse de société en journalisme ; retour de Myspace (WAIT WAT?).

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– “Le handballeur d’origine serbe” (l’identité nationale, une variable visiblement prise entre victoires, défaites et moralité pour les sportifs français)

Sale temps pour Nikola Karabatic

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– Pour finir, “Generation Wuss” (nouveau dada de Brett Easton Ellis, après la dichotomie Empire/Post-Empire)(affaire à suivre)

Could It Be Magic?

Je me rappelle, y a quelques années, quand j’étais revenue de NYC pour Noël, j’avais trop rien trouvé à me mettre sous la dent dans les kiosques Hudson News de l’aéroport, et j’avais préféré jeter mon dévolu sur un vague magazine complotiste à base de mystères inexpliqués du monde qui nous entoure, géoglyphes nazca, assassins révélés de John Kennedy et visages de fantômes qui apparaissent sur la neige du téléviseur quand on zappe. Si vous ne voyez absolument pas de quoi je parle, c’est que votre esprit cartésien n’a jamais prêté oreille à ce genre de boniment. Ce n’est pas mon cas.

J’ai l’impression que tout ça est né quelque part entre mes flipettes à 8 ans en regardant Mystères (oh que oui) et mon engouement pour X-Files, quand j’en avais 12. A l’époque, je regardais ébahie comment on avait détecté un visage sur Mars, j’en dormais pas de la nuit, et une pote de la tante de Marie (la pouffe sympa du collège) avait parlé avec un routier qui avait eu la vie sauvée par une vision de la Dame en Blanc sur le bord de la route, en Corse-ou-un-truc-comme-ça. J’ai dormi la lumière allumée jusqu’à mes 13 ans.

Seulement, le magazine acheté à Hudson News, je l’ai tout juste survolé, l’excitation était passée. On a beau grandir, quand on cesse de croire au grand méchant loup, il reste toujours les légendes urbaines pour alimenter notre fascination amusée et apeurée pour l’extraordinaire. Vers la fin des années 90, pourtant, tout ca a commencé à se faisander gentiment, quand Rebecca Gayheart et les cheveux peroxydés de Joshua Jackson avaient failli pourrir pour de bon mon groove (quoi, t’as pas vu Urban Legend ?). Maintenant des robots vont sur Mars, les glyphes de Nazca sont plus ou moins expliqués, les archives des années 60 seront bientôt accessibles et depuis, j’ai besoin d’un masque pour dormir, sans quoi le principe de réalité est trop présent dans mes nuits (namely: la lumière, oui, bah).

On vieillit, on vieillit, et l’air de rien, y a plus grand chose à se mettre sous la dent. La magie semble avoir disparu, mais c’est finalement des technologies que viennent les nouveaux croquemitaines. Alors Dieu merci le #bugFacebook, pour avoir fait prendre cette flamme balbutiante qu’est le spectre du rézocial-malfaisant. Je me rappelle avoir vu émerger ce spectre vers 2009, avec l’histoire de Marc L*** publiée par Le Tigre, puis à chaque fois que Facebook a changé ses CGU. Et pourtant, cette fois, tout le monde est parti sans recul critique relire ses archives de 2007 à 2009, se payant une séquence nostalgie au passage, tout excités à l’idée de tomber sur des détails croustillants concernant un tel ou un tel. Le Monde en a fait sa Une sans réel fact-checking, l’Amérique a commencé à s’inquiéter, jusqu’à ce que le soufflé retombe. Plus significatif, le fond du bug reposait sur autre chose que les habituelles mises en garde anti-Zuckerberg et sa vision élastique de la dichotomie public/privé. On nous a longtemps abreuvé d’histoires comme celle de Marc L*** dans le but pédagogique de nous inciter à plus de vigilance sur notre gestion des paramètres de ce qu’on montrait en public (et il s’avère au final que le “bug” en question n’est rien d’autre que ça: ceux qui se sont trop exposés par le passé l’ont pris en plein visage). Mais là, le storytelling initial de ce bug renvoie au privé et à l’intime, et donc à une autre forme d’angoisse, celle que j’ai quand je me change dans les cabines d’essayage d’un grand magasin ou quand je me lave dans un hôtel : et si un gus un peu sleazy avait installé une caméra et regardait tout ? La bonne vieille légende urbaine des familles revisitée à la sauce 2.0, en somme. La peur de l’exposition générée a instauré un sentiment de communauté aux usagers : la presse regorgeait de pro-tips pour se protéger, comme on aurait sans doute expliqué comment barricader efficacement ses portes en cas d’invasion barbare (ou zombie). Le gouvernement a volé à la rescousse de ses citoyens. C’était beau comme du Paul Eluard en temps de guerre. L’espace d’une demie-journée, on n’était pas encore une bande de cons infoutus de gérer un réseau public mais de pauvres ouailles, victimes d’un Deus ex-machina mystérieux et déterminé à nous nuire et seule la cohésion et l’entraide pouvaient nous protéger. Y a même une nana sur RTL qui a dit avoir trouvé la preuve des infidélités de son mari. Bitch, please.

L’angoisse de la prise de pouvoir d’une machine sur les consciences et sur l’intime, quelque part entre l’angoisse totalitaire et la magie, pour moi, c’est le signe qu’on a encore besoin de croire et de douter, même quand on pense être blasé. C’est très judéo-chrétien, dit comme ça, et pourtant c’est la meilleure nouvelle de cette journée.