American? Swiss? Provolone?

Quand on fait un blog sur New York, on veut avant tout montrer que c’est une chouette ville, et que tout est super, insolite, glamour, mode, etc.

Mais parler de New York sans parler du dégoût c’est rater une partie quintessentielle de cette ville: les écureuils qui ne sont jamais que des rats avec une queue touffue, les vrais rats qui colonisent le métro, et les odeurs. New York est une ville qui pue (et qui malgré tout conserve son charme). Parmi ces odeurs repoussantes et typiquement new-yorkaises, pour moi, il y a l’odeur des cahutes à hot-dogs et bretzels. Plus précisément, celle qui se trouve à Union Square sur Broadway et 14e à côté de feu Virgin Megastore et du grand AMC. Plusieurs fois, j’ai eu l’occasion d’y passer en ayant un peu trop mangé (ou trop bu la veille), et à chaque fois, mes intestins et mon amour-propre se son livré une lutte intense (mon amour-propre a gagné à chaque fois – peut-être qu’un jour je vous raconterai mes vomis en espace public manhattanite).

Changement de décor.

Une autre odeur terrifiante, toujours de haute gastronomie, mais plus panaméricaine, c’est l’odeur du Subway. Continue reading

Google Wave, première

Je crois que je viens de passer une soirée à m’abrutir le cerveau en lisant des blogs dits “influents” et leurs commentaires. Dorénavant, je m’en tiendrai à mes blogs de gonzesses, qui à la limite restent inoffensifs (on reviendra sur ce concept d’inoffensif) et je vais enfin me décider à suivre le conseil de Clément et fréquenter le Monde et le NYTimes. En moins de deux heures, j’ai lu: des prétentieux puants mais pas si provoc’, des cons charognards pas si intéressants, des beaufs un peu trop geeks, et des pouffes un peu trop vendues au grand capital. J’overdose de l’indigestion, là, les enfants.  Au final, vous savez quoi: eh ben j’aime bien le premier degré (je dis ça, c’est à cause que les blogueurs dits “influents” et leurs snipers se servent un peu de l’excuse du 3000e degré pour justifier leur auto-alimentation verbale). Passons.

Au final, ça m’apprendra, j’ai qu’à pas jouer l’apprentie sorcière du réseau social, m’en tenir aux réseaux de gens que je connais et sortir le nez de mon clavier. C’est vrai, quand j’ai eu Google Wave, j’étais très excitée. Toujours dans ma lobotomie du web mondial, j’étais convaincue que le monde se diviserait en deux catégories: ceux qui auraient Google Wave parmi les premiers, et les autres. Autres = ceux qui creusent. Du coup, j’ai été bien contente de quitter relativement vite le camp des losers (6 semaines après le lancement de la bête). Ce n’est qu’après que je me suis rendu compte qu’en fait le monde se divisait en deux catégories: ceux qui ont entendu parler de Google wave, et ceux qui n’en ont rien, mais alors rien-à-foutre. Du coup, catégorie 1 = nolife = toi, tu creuses. Je creuse donc toujours.

Passée cette désillusion, je continue de penser que Google Wave est un outil très performant révolutionnant les modes de communication et d’interaction de groupes (t’affoles pas on est pas chez Stagueve ou que sais-je ici, je vais pas te faire un topo technique sur la bête, je suis même pas sûre de comprendre moi-même). Le mail du futur, que j’ai dit aux copains, pour les appâter. Ils m’ont répondu: ouah c’est du Jules Verne, ton truc! ceci dit, t’emmerdes pas pour nous on est resté au XIXe siècle. C’est frustrant. Pas de bras, pas de chocolat (mais d’où vient cette expression?), pas de copains, pas de wave.

Du coup, j’ai bien réfléchi à comment rendre attractive cette sympathique révolution de l’échange interpersonnel. J’ai bien regardé toutes les vidéos explicatives avec les deux Australiens mal habillés et un peu pâlots, épluché les sites de geek (pas d’une grande aide), reconsidéré les “oh” et les “ah” de mes contacts Facebook, et tenté de reformuler les choses dans mon langage… Après mure réflexion, il est apparu que Google Wave, ça reste surtout un outil trop bien pour organiser des barbecues.

Ah. Continue reading

Please Bella, show some respect for yourself

Culture toujours, après les blogs féminins, Twilight.

Nom de Dieu, ça faisait longtemps que je voulais l’épingler, cette guimauve.

L’avantage d’habiter à Albany, c’est qu’il n’est pas déraisonnable de tenter d’aller voir New Moon, un samedi soir, le lendemain de sa sortie. L’autre avantage, c’est que, Albany étant un peu une enclave redneck en Nouvelle Angleterre (sort of), c’est un petit instant de bonheur en barre. Une demie heure avant, le hall du cinéma était plein. Plein d’un public féminin qui n’a pas de sac à main, si vous voyez ce que je veux dire. Certaines s’étaient même customisé un ravissant T-Shirt “The Twilight Saga – New Moon – 11/20/2009“, ce qui laisse deviner qu’en 24h, elles en étaient minimum à leur 2e visionnage – notons qu’on est bien en province, parce que si elles avaient été à NYC, elles se seraient pas donné ce mal, elles auraient fréquenté un Urban Outfitters, tout simplement. Autant, on se félicitait de ce que le succès des livres redirigeait les jeunes vers la lecture (le syndrome Harry Potter), autant, d’un point de vue cinématographique, il est plus difficile de se féliciter de quoi que ce soit en guise de cache-sexe intellectuel. C’est-à-dire que le réal a décidé de monter son film intégralement au ralenti (un truc encore plus pénible que la caméra à l’épaule dans Cloverfield) et a multiplié des intertextes d’une subtilité toute relative à Danielle Steele (un parti-pris très audacieux). Quant au jeu des acteurs, on va dire pudiquement qu’il n’y a que les muscles de Taylor Lautner/Jacob Black qui jouent bien (oué, ils occupent bien l’écran).

Mais pour comprendre la portée de cette séance, revenons aux livres et au sens à donner de cette frénésie juvénile. La saga Twilight m’offense à tellement de points de vue que son message sur l’abstinence sexuelle est en fait celui qui me gêne le moins. Que voulez-vous, au lycée, quand un garçon voulait sortir avec moi, j’avais tellement les foies que j’allais me cacher dans mes livres de cours, donc la peur de la sexualité au lycée, ça me paraît pas aberrant aberrant, pour tout dire. En revanche plusieurs éléments m’indisposent: Continue reading

La féminité selon Gaga

Après que Lady Gaga a fourni le support audio du dernier défilé d’Alexander McQueen, c’est au tour d’Alexander McQueen de fournir le support visuel du dernier clip de Lady Gaga.

mcqueen_show-thumb-600x390

Crédit photo: Géraldine Dormoy, Café Mode

Grosse claque visuelle – je suis obsédée par cette vidéo depuis sa sortie hier matin, à vrai dire. C’est dark, c’est mélancolique, ça a de la gueule. Une fois de plus, Gaga repousse les limites de l’utilisation de son image, entre sa plastique manipulée par des tenues d’une autre dimension et un contenu jouant avec le scandale.

A vrai dire, on commence à être habitués, ça fait quelques mois que dans chacune de ses performances, elle se fait agresser, molester et/ou assassiner (elle s’en auto-fous plein la gueule, la pauvre), et c’est le deuxième clip où elle met à mort un homme sans trop d’état d’âme, avec un fonds comique indéniable (est-ce que je suis la seule à qui le plan final de ce clip a fait penser à Austin Powers 2?????). Continue reading

Halloween 2009 funfacts

Starbucks a réédité son Pumpkin Spice Latte saisonnier,

Gossip Girl a fait revivre les années 30 pour un Halloween thématisé prohibition et speakeasy, un gigantesque bonfire a été organisé dans Eastwick et Dixon s’est déguisé en basketteur des années 70 dans 90210

The Witches of Eastwick est en rupture de stock sur Netflix, pendant que Hocus Pocus est un trending topic sur Twitter

P1010512

Paranormal Activity et Zombieland cartonnent au box-office, Continue reading