When I went to school…

On se retrouve à partager, à échanger, pendant l’avant-concert. J’écoutais plus vraiment jusqu’à récemment, un retour en grâce sorti tout droit d’une après-midi énervée à Philadelphie, à la limite de l’overdose. C’est coincé dans la partie adolescence collégienne, pour moi. La première fois que j’en ai entendu parler, c’était une pub sur Fun Radio – “Hole, le groupe de la veuve de Kurt Cobain“, ça disait, avant un couplet de Doll Parts.

D’un coup, voilà que je perds 350 points en coolitude, parce que Fun Radio, c’est la radio “groove and dance”, de nos jours. Sauf qu’à une époque, c’était le fleuron de la radio libre en France, c’était Lovin’Fun, le sexe, c’était pas sale, et c’était osé, à 13 ans, d’écouter les histoires de capotes éclatées et de masturbation à la corde à sauter (véridique). Mais l’adolescence du rock, pour moi, c’est avant tout mon frérot qui, dans la chambre d’à côté m’empêchait de dormir à coups de Nirvana, de Smashing Pumpkins ou d’Offspring. Et puis il y a eu l’époque Ouï FM, quand le riff de Celebrity Skin servait de jingle et que je révisais mon contrôle de maths en attendant le Monde de Monsieur Fred (une émission culturelle). J’écoutais Ouï FM comme un étendard, pour prouver que j’étais une vraie, une rock, à cette époque où le monde de la jeunesse radiophonique se polarisait entre “j’écoute de tout sauf du rap” et ceux qui allaient pleurer lors de la réunion de NTM, il y a deux ans. Continue reading