Heartbreaker, you got the best of me

L’autre soir, j’ai pratiqué ma théorie du samedi soir low key en me contentant d’une petite pinte au Brooklyn Social en galante compagnie (la galanterie s’arrêtant au moment où il m’a pris mon verre des mains pour le vider cul sec, ahem). Mais comme New York est une ville qui réserve beaucoup de surprises, j’ai fait beaucoup plus que je n’aurais pensé dans cette soirée. J’ai notamment donné mon numéro à deux bros visiblement très avides de me revoir. Explication/décryptage.

A New York, les parades nuptiales se terminent usuellement par un “yo mademoiselle donne-moi ton 917” (je suis restée manhattanite du numéro). Lequel numéro est le sésame pour entamer toute la phase de dates. Samedi dernier n’a pas dérogé à la règle et, quelque part entre le Lower East et Midtown, une jeune fille a séduit deux potes. Etait-elle séduite? Difficile à dire. Toujours est-il qu’elle n’a laissé qu’un numéro: le mien. S’en sont ensuivi des quiproquos dignes des Peines d’Amour Perdues de Shakespeare – mais en langage SMS.

(depuis que j’ai coordonné mon téléphone à ma nouvelle robe, je me sens plus proche de Reese Witherspoon dans Legally Blonde)


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NYC Lifestyle, Brooklyn edition

Oh, Procrastination, que ton nom est tragique quand on tient un blog. De fait, un post doit être écrit dans la demie heure qui suit le moment où l’idée vient, sinon, c’est un peu l’échec. Crois-moi, j’aimerais plus poster ou préparer mes posts de la semaine le dimanche pour ne pas être prise de court, mais point is, j’en suis incapable. Une étrange gueule de bois m’en empêche tous les dimanches. Tout ça à cause du Brooklyn Social.

1brooklynsocial

Blair Waldorf le dit dans la saison 3 de Gossip Girl, on ne sort pas le samedi soir (bon, c’est vrai qu’elle est super conne, mais c’est pas grave). La nightlife du samedi soir est réservée aux beaufs dans l’idée, surtout dans une ville comme New York où tu peux te déchirer toute la nuit et tout le jour à n’importe quel moment. La règle donc, quand on est chic, c’est le “keep it low key” et se contenter de boire des coups dans un confortable bar de quartier après un resto ou un ciné (je fais des abréviations, c’est pour faire comme le Guide du Routard).* Dans cette logique, le Brooklyn Social emporte haut la main le contest du bar le plus cool du monde. Entre une sélection de cocktails italo-américains et une déco surannée de club privé pour messieurs des années 30, il y règne une atmosphère de quasi-prohibition sans le décorum un peu surfait des speakeasy de Manhattan. Continue reading