Deux choses rapprochent les locaux des touristes, à New York: se promener dans les rues et visiter les musées. Plusieurs de ces musées ont été immortalisés dans la culture populaire, et contribuent à faire l’identité de la ville.

De fait (attention, cliché), une des activités chéries du weekend consiste à trouver l’exposition du samedi (parce qu’en général, dimanche = recovery mode/putain déconne pas j’ai rien foutu, faut que je bosse pour lundi). L’expo du samedi suit en général le brunch et précède l’instant shopping dans SoHo / sur Lexington / vers uptown Broadway, éventuellement agrémenté d’un détour Cupcake/Chaï Latte. Généralement, il s’agira d’une expo d’artiste contemporain, tendance photographe de préférence, ou alors sur un thème un peu décalé, tel que l’art populaire japonais. Phénomène déjà évoqué subrepticement ici (oué, j’ai jamais dit que j’étais pas complètement cliché). Continue reading →

Travailler en archives, ça enseigne la tolérance.

Aujourd’hui, sur les six autres personnes présentes avec moi dans les 250m2 de la section manuscrits et livres rares, un mec acneique et bourré de tocs fait des carrés en marchant, très “dansons le Madison” dans sa tête, pendant que mon voisin de table vient de péter pour la 3e fois, me réveillant au passage.

Indiana Jones me paraît tellement, tellement loin…

A la sortie des archives avec M*:

-Mais il fait quoi, là, -3°C c’est ça?

-Ouais… Je regrette franchement d’avoir voulu mettre ma nouvelle robe aujourd’hui.

– Ah putain ouais! C’est courageux!

– C’est surtout très con!

– Nan nan, c’est courageux, moi j’ai mis ma doudoune moche, mais j’assume. D’ailleurs, t’as pas plus chaud que ce cuir?

-Euh… Ouais mais ça allait pas avec la robe…

– Ca, par contre c’est con (surtout pour aller aux archives)!

– Pfff, j’en ai marre d’être une pouffe des fois…

Kids, don’t try this at home.

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*Manuel, quoi.