Tenir ce blog joue avec ma vie.
Surtout avec ma dignité, mais avec ma vie nonetheless. Tenez, par exemple, lundi dernier, alors que, par un enchaînement karmique, Pitseleh d’Elliott Smith succédait à Never Ever des All Saints dans mon iPod, j’étais perdue dans une réflexion supposée aboutir à une lumineuse typologie de breakup songs pour ces pages, ce genre de réflexion complètement auto-entretenue qui fait que l’on ne se rend même plus compte que l’on marche Rue de Rennes à 18h30 – dans ces moments-là, c’est salvateur. Le problème, c’est que ce genre de réflexion fait aussi perdre de vue qu’il y a des escaliers dans le métro. Maintenant, j’ai 4 hématomes à la jambe droite pour me le rappeler. Des bien, des violet, des gros.
Ladite réflexion sur les breakup songs a été, bien évidemment, stoppée net, et c’est bien dommage, car j’en arrivais à ébaucher une catégorisation visant à évaluer le ratio FM-friendly/dureté de la rupture/importance de la relation dans la construction de l’être au monde.
J’ai trouvé le tumblr de gif animés de Beverly Hills le mieux du monde :)
Pour tout vous dire, ça m’a rappelé cet épisode de Beverly Hills (the original one) où Brenda Walsh, fraîchement célibataire après avoir découvert les errements de Dylan avec Kelly pendant qu’elle était en séjour linguistique à Paris, essayait de franchir le premier cap en écoutant compulsivement Losing My Religion de R.E.M. (plus tard dans l’épisode, elle fantasme qu’elle tranche dans le vif la crinière blonde de Kellz en guise de vengeance, ça doit être pour ce genre de scène que Shannen Doherty a intitulé sa biographie Badass). Continue reading