Oh Em Gee

J’ai souvent dit que les Américaines n’avaient pas les mêmes rituels que nous, mais je l’ai rarement éprouvé. Pour honorer Fleet Week (la Marine est en ville!), j’ai décidé de jouer le jeu, genre jusqu’au bout. En France, pour sortir, on cherche à être dans l’élégance intemporelle ou dans le casual chic (voire clodo chic). Ici, au mieux, on cherche à choper, au pire, on cherche à rentrer gratos en boîte et à se faire payer à boire toute la soirée (ou à se faire photographier avec des marins). C’est plus drôle.

Concrètement, ça veut dire quoi? Ça veut dire que pour la réalisation de ce happening hallucinant, j’ai fréquenté un peigne, que j’ai décidé de faire du maquillage propre, que j’ai osé l’accessorisation, la coordination des couleurs, façon “Barbie se met une race en boîte branchée” et que j’ai assumé le minimalisme vestimentaire, à savoir la “robe”. Les guillemets veulent dire que techniquement, c’est un bout de tissu très recessionista en termes de volume vestimentaire et qu’en France, jamais tu le trouves en rayon, mais ici, tout le monde s’arrache ces petites choses.

Dont acte. Continue reading

Marylin/Angie/Spock

La sérigraphie n’est pas qu’à la mode sur les T-shirt et certains quartiers de New York sont de vraies BD murales. Maintenant que l’actualité Obamesque est passée, on le voit de moins en moins (dommage pour le mémorable pochoir de lui en Superman). Désormais, les murs nous offrent un chouette discours sur la culture populaire et sur la manipulation de ses codes, même dans les quartiers chics à gonzesses.

Images:

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Certes, la juxtaposition Marilyn / Angelina est presque trop facile pour être intéressante (j’aime bien les couleurs au demeurant). Icône glamour presque trop belle pour être vraie, une part de zones d’ombres un peu glauques, une vie surexposée, etc. bref, c’est quasi-inutile tout ça, et l’ajout de moustache dalienne est en fait une bénédiction pour ajouter un grain de folie à cette composition.

Non, moi celle qui me plait vraiment, c’est celle-ci:

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Collision de plusieurs référents pop-culturesques (3 pour être exacte), geek meets chic, et le contraste entre le flegme de Spock  et son maquillage de pute ajoute une touche humoristique indéniable. Meaning c’est COOL.

Est-ce à dire que Marylin est plus intéressante en tant qu’icône populaire qu’en tant qu’icône glamour? Ptêt bien.