Pendant très longtemps, j’affirmais à qui veut l’entendre que je n’avais rien gardé de positif de mes années collège (je l’ai d’ailleurs clamé quelque part sur ce blog pas plus tard qu’il y a 10 jours).
C’était avant la nuit dernière où, au moment de m’endormir, m’est surgi dans la tête le nom de Werner Schreyer. Blast from the past. L’époque où les “Top Hommes” étaient les golden boys de la presse adolescente, à la place qu’occupent actuellement les Jonas Brothers, Justin Bieber ou Taylor Lautner (on disait “top hommes” avec mes pines-co parce que pour nous, “top model”, ça pouvait être que Claudia ou Cindy – une belle inversion crypto-féministe). Du coup, il m’a pris l’envie de retrouver ses copains, et de revoir ces gens issus d’une époque où le starsystem pouvait passer par le mannequinat. Depuis Werner à Greg Hansen et Cameron (on l’aimait moins, lui, en 5e), en terminant par Albert Delegue, le plus beau parmi les plus beaux. Voilà la sainte trinité des Star Club et autres OK Podium, ceux qui provoquaient nos premiers émois de jeunes filles à l’époque de la Dance. C’était avant le drame. Le drame = la déferlante boybands en France en 1995 (mais surtout 1996), cumulée au décès d’Albert, du Sida, dira-t-on, stigmatisant ainsi sa gayitude et donc la supposée impossibilité pour une fillette de fantasmer dessus, alors que ces garçons bien sous tous rapports des boybands, ils sont tous des cœurs à prendre par des filles, eux. La jolie époque.
Dans l’ordre, if you please: Greg, Albert et Werner