Lèche-vitrines.

Au Whitney Museum, on a vu que, orgie de polka dots et collab’ Vuitton (plutôt réussie) mis à part, l’art de Yayoi Kusama, en bonne factory-girl, était surtout défini par un sens certain de la consommation et de l’accumulation (confinant, chez elle, à l’oppression). Figures…

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Whole Foods

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Madison Avenue

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Circa NYU

(au passage, mes repères quant à l’être étant ultra-républicain d’Urban Outfitters sont de plus en plus déphasés)

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Times Square

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TriBeCa

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C’était aussi, mais ça n’a rien à voir, une plutôt belle gosse dans sa prime jeunesse. (Non, vraiment.)

La face cachée de Gossip Girl

Good evening Upper-East Siders! Parlons crise.

On nous bassine avec les victimes de la crise – et pourtant, Dieu sait que c’est moyen glamorous, ces gens qui vont se meubler chez Target, ont même pas fait du second-hand clothing un art de la vintagerie, continuent d’avoir des Air Force One aux pieds et se déplacent en métro (comme c’est prolo), de préférence sur des lignes nazes (la G, les JMZ, bref, celles qui ne vont pas ou peu à Manhattan). Bref, du Brooklyn même pas intéressant, ou pire du non-NewYorker!!! Vulgaire.

Aujourd’hui, si vous le voulez bien, avec l’aimable concours du New York Times, nous allons nous intéresser à d’autres victimes de cette vulgarité ambiante, celles du Bailout Plan. En effet, depuis qu’Obama a pour projet de plafonner les revenus des banquiers/autres métiers à pognon à 500 000$, l’inquiétude plane sur nos roles models de l’UES. Comment payer un chauffeur, une nounou, un personal trainer, une école privée, une maison dans les Hamptons, des séances shoppings de dingue chez Bergdorf Goodman et j’en passe?

La palme de l’indécence revient donc à nos sympathiques familles Bass et autres pour ce plaidoyer larmoyant mais néanmoins édifiant. La vie est une chienne les cocos (et moi je fais moins que la nounou ou que le chauffeur de ces gars).

Carrie, Serena et New York

La parisienne en mal de hypitude new-yorkaise est aussi charmante que sidérante. Après s’être longtemps repue de Carrie Bradshaw et de ses amies, voilà qu’elle lui est infidèle et tourne son attention vers Serena, Blair et Jenny. Cf les 35 blogs de meufs qui ont, en l’espace de 3 semaines, publié un sympathique post vantant les mérites de Gossip Girl et de sa vision de New York. Tout ça pour une série pour ado pas si géniale, je suis bluffée.

Je tiens à féliciter toutes nos amies wannabe Carrie devenues wannabe Serena. Passer d’un role model de type “trentenaire, active, autonome” à un role model “ado pourrie gâtée née avec une cuiller en argent dans la bouche” suppose un grand écart d’une souplesse que personnellement je n’ai pas. Passer du look couture de Carrie au look preppy girl de Serena et de Blair suppose une versatilité qui m’étonnera toujours.

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